Un service civique obligatoire? Sept Français sur dix se disent "pour"

Dans un sondage OpinionWay publié ce dimanche par Metronews, près de sept Français sur dix plébiscitent un service civique obligatoire pour tous les jeunes âgés de 18 à 25 ans.

Près de sept Français sur dix se déclarent favorables à un service civique obligatoire, selon un sondage OpinionWay/Metronews publié ce dimanche.

Selon cette enquête d'opinions, 69% des Français souhaitent que le service civique, actuellement volontaire, devienne obligatoire pour tous les jeunes âgés de 18 à 25 ans, selon cette enquête (38% "oui, tout à fait" et 31% "oui, plutôt"). Ils sont 31% à vouloir le contraire (21% "non, plutôt pas", 10% "non, pas du tout").

La mesure est particulièrement populaire auprès des électeurs de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle (84%), de ceux de Nicolas Sarkozy (78%) et de ceux de François Bayrou (75%). 70% des électeurs de François Hollande y sont favorables, 66% de ceux de Jean-Luc Mélenchon.

Les jeunes se montrent moins enthousiastes

Les jeunes de 18 à 34 ans se montrent moins enthousiastes: 57% d'entre eux approuvent la mesure (contre 42% qui s'y opposent, 1% ne se prononçant pas). Hommes et femmes sont d'accord sur le sujet, avec respectivement 69% et 70% d'opinions positives.

Interrogés par ailleurs sur leurs intentions de vote au premier tour des départementales, le 22 mars, les sondés placent en tête l'UMP et ses alliés (29%), devant le FN (28%). Le PS et ses alliés (radicaux, divers gauche, EELV soutenus ou en alliance) recueillent 21% des intentions de vote, devant le Front de gauche (7%). Les Verts hors alliance avec le PS obtiennent 2%, l'UDI hors alliance avec l'UMP 1%.

Sondage réalisé par internet du 3 au 5 mars auprès d'un échantillon de 977 personnes inscrites sur les listes électorales, issu d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, hors Paris et Grand Lyon, de 1.014 personnes (méthode des quotas). Les personnes ont été interrogées sur la base des candidatures réelles dans leur canton.

Jé. M. avec AFP