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Un campus de l'université d'Oxford bientôt à Paris ?

L'université d'Oxford pourrait délocaliser certains de ses enseignements en France.

L'université d'Oxford pourrait délocaliser certains de ses enseignements en France. - Alison Day - Flickr

La célèbre université britannique envisagerait pour la première fois d’ouvrir un campus à l’étranger et plus particulièrement à Paris. Un choix lié directement au Brexit.

En 700 ans d'histoire, l'université d'Oxford s'apprête peut-être à franchir la Manche. D'après le quotidien britannique The Telegraph, la célèbre université pourrait installer un campus "satellite" à Paris à l'horizon 2018. Un projet qui permettrait à Oxford, la plus ancienne université britannique, de garder un pied dans l'Union européenne après le Brexit. En s'installant en France, ce campus pourrait en effet prétendre à des crédits européens.

"Tout au long de son histoire, Oxford a été une université internationale et elle est déterminée à rester ouverte sur le monde, quel que soit le futur paysage politique", a simplement commenté l'université sans confirmer l'information. 

Mais d'après le Telegraph, des membres de la direction d'Oxford auraient rencontré la semaine dernière des officiels français afin de discuter du projet. D'autres universités comme celle de Warwick à 150 km de Londres auraient aussi été approchées avec l'idée de créer un campus dans la capitale française. 

Oxford à Cergy-Pontoise?

Dans ce cadre, ces universités pourraient délocaliser certains de leurs enseignements pour créer des diplômes communs. Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'Essec, explique de son côté que des tractations sont bien en cours pour que des universités britanniques viennent rejoindre l'université Paris Seine.

La semaine dernière, le groupe avait lancé un appel à ces universités proposant de leur réserver des installations sur le futur campus international de Cergy-Pontoise. Un appel qui mettait en avant les atouts de ce futur campus situé à 35 minutes de Paris et de l'aéroport Charles-de-Gaulle.

Dans l'après-midi, l'université britannique a démenti l'information sur Twitter:

C. B