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Plainte des parents d'une adolescente tuée en sortant de l'école

Les parents d'une adolescente tuée le 20 juin devant son collège à Florensac (Hérault) par le frère d'une rivale amoureuse ont déposé plainte pour non-assistance à personne en danger. /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé

Les parents d'une adolescente tuée le 20 juin devant son collège à Florensac (Hérault) par le frère d'une rivale amoureuse ont déposé plainte pour non-assistance à personne en danger. /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé - -

Les parents d'une adolescente tuée le 20 juin devant son collège à Florensac (Hérault) par le frère d'une rivale amoureuse ont déposé plainte pour non-assistance à personne en danger, a dit mardi leur avocat.

"Il s'agit d'une plainte contre X qui vise une éventuelle non-assistance à personne en danger en faveur de Carla qui était menacée, qui avait donné l'alerte, et qui a été tuée quand même", a dit à Reuters Me Luc Abratkiewicz.

Il entend saisir le procureur de Montpellier, le recteur de l'académie et la gendarmerie afin que des enquêtes soient menées sur les faits antérieurs à la mort de Carla.

Une information judiciaire est ouverte sur le décès. L'agresseur de la jeune fille a été mis en examen et écroué pour "coups mortels ayant entrainé la mort sans intention de la donner sur mineur de moins de 15 ans".

Le suspect, âgé de 15 ans et frère aîné d'une collégienne avec laquelle Carla était en conflit amoureux, a agi après de très vifs échanges sur internet et par SMS entre les deux jeunes filles.

Me Abratkiewicz a déclaré que les parents de la victime s'interrogeaient sur l'engrenage ayant conduit au drame.

"Ils sont effondrés, brisés. Cette plainte correspond pour eux à une besoin de vérité, une envie profonde de 'plus jamais ça' parce qu'ils avaient tenté d'éviter ce drame", a-t-il dit.

Carla, ajoute-t-il, avait prévenu ses parents que le frère de son amie la menaçait et la jeune fille était depuis accompagnée et recueillie à la sortie des cours. Le jour des faits, sa mère est arrivée avec trois minutes de retard.

Les parents disent qu'ils avaient donné l'alerte auprès de la direction du collège, du maire et des gendarmes.

Nicolas Fichot, édité par Gilles Trequesser