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Piratage des ENT: Nicole Belloubet assure que "ce n'est pas le système entier qui a été piraté"

Après le piratage de nombreux Espaces numériques de travail (ENT), la ministre de l'Éducation Nicole Belloubet précise ce mardi 26 mars que l'intégrité entière du système n'est pas compromise.

Plusieurs collèges et lycées français sont visés ces derniers jours par des menaces à caractère terroristes, partagés aux enfants et parents à travers les Espaces numériques de travail (ENT). L'un d'eux disait, par exemple: "J'en ai marre de cette vie de merde, de vous professeurs et de ce lycée. J'ai donc décidé grâce à mes frères déterminés pour l'État islamique de tout faire explosé (sic)".

Au micro de France Inter, la ministre de l'Éducation Nicole Belloubet est revenue, ce mardi 26 mars, sur ces incidents qui s'inscrivent dans un contexte national de menace terroriste renforcée.

"C'est extrêmement choquant, je comprends que certains élèves ou leurs parents soient très bouleversés par ce qu'ils peuvent voir sur certaines vidéos qui sont liées à ces événements", a d'abord exprimé la membre du gouvernement.

Elle assure toutefois que ce système, utilisé par les enfants et les parents pour consulter leurs notes, n'est pas entièrement infiltré. "Certains comptes ont été piratés. Ce n'est pas le système entier qui est pénétré, c'est la raison pour laquelle nous avons suspendu la messagerie, qui est l'un éléments de ces ENT", a expliqué la ministre ce mardi.

"Pas d'impunité" pour les auteurs, toujours non identifiés

À ce stade, les auteurs des piratages n'ont pas été identifiés. Le ministère, qui a saisi la justice, n'a pas souhaité communiquer de premières informations, mais explique qu'il ne dispose pas d'informations accréditant la thèse d'une attaque viendrait d'une source "autre que française".

"Urgence attentat": qu'est ce que ça change?
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Comme l'a rappelé Nicole Belloubet, la France a relevé dimanche son niveau d'alerte Vigipirate pour entrer dans l'alerte maximale "urgence attentat". Grâce à ce rehaussement, des militaires de l'opération sentinelle sont mobilisables devant les établissements scolaires. "Nous faisons absolument tout pour que les parents soient rassurés et que les élèves puissent étudier dans des conditions sereines",promet-elle.

Tom Kerkour