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Mobilisation mitigée dans l'éducation en France

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La grève de mardi dans les écoles, collèges et lycées de France a été peu suivie selon le ministère de l'Education nationale, mais les syndicats affirment qu'il s'agit d'un succès, notamment dans le second degré.

PARIS (Reuters) - La grève de mardi dans les écoles, collèges et lycées de France a été peu suivie selon le ministère de l'Education nationale, mais les syndicats affirment qu'il s'agit d'un succès, notamment dans le second degré.

Le taux de participation était de 15,55% pour les enseignants du premier degré et de 12,41% pour ceux du second degré, dit le ministère dans un communiqué.

Les syndicats ont avancé des chiffres très différents, notamment le Snes, qui fait état de 42% de grévistes dans le second degré.

Des manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes de France.

"Le gouvernement ne réussira pas à casser complètement l'enseignement mais il s'y acharne pourtant, alors nous résistons", a déclaré à Reuters Bernard Dedevan, secrétaire départemental FSU, lors du défilé toulousain. "Les profs français ne sont pas des vaches à lait silencieuses".

Les défilés ont été diversement suivis à travers la France. Les manifestants étaient ainsi, par exemple, moins de 300 à Bordeaux.

Mais à Paris, environ 20.000 personnes, selon les organisateurs, et 9.000 d'après la police, ont défilé jusqu'à la place de la Bastille.

Après la grève du 15 décembre, "le maintien d'une forte mobilisation (42% de grévistes dans le second degré, 20.000 personnes à la manifestation nationale à Paris) montre la colère et la détermination des personnels tant concernant le projet d'évaluation des enseignants que la dégradation des conditions d'exercice de leur métier et les suppressions d'emplois", a déclaré le Syndicat national des enseignants du second degré (Snes) dans un communiqué.

Gérard Bon