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La rentrée universitaire 2014 "coûtera 1,5% de plus"

Julien Blanchet, président de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) s'inquiète sur BFMTV du coût de la rentrée universitaire en hausse de 1,5%.

Julien Blanchet, président de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) s'inquiète sur BFMTV du coût de la rentrée universitaire en hausse de 1,5%. - BFMTV

Julien Blanchet, président de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) s'inquiète sur BFMTV du coût de la rentrée universitaire en hausse de 1,5%.

Alors que la rentrée approche à grands pas, deux associations étudiantes s'inquiètent du coût de la rentrée universitaire. Elle progresse de 1,5% à 2.525 euros en 2014, selon une enquête publiée lundi par la Fage, deuxième organisation étudiante. L'Unef, première organisation étudiante, proche du PS, a elle publié dimanche sa propre enquête sur le coût de la rentrée, dont elle évalue la hausse à 2%, soit quatre fois le montant de l'inflation.

Le président de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) note sur BFMTV une "stagnation" du prix des loyers qui représente néanmoins la moitié des frais des étudiants. Il regrette en revanche la hausse des frais de santé, un des postes qui augmentent le plus, sans qu'elle ne s'accompagne pour autant de meilleures prestations, explique Julien Blanchet, président de la Fage.

Le gouvernement revalorise les bourses

Dimanche, le gouvernement a annoncé la revalorisation de "l'ensemble des bourses sur critères sociaux à hauteur de 0,7% en septembre". Insuffisant selon Julien Blanchet qui "demande au gouvernement d'avoir une vision plus globale", rappelant qu'il a baissé de 8 millions d'euros le budget de la restauration universitaire, ce qui se répercute sur le prix des repas. La Fage demande donc "un plan de vie étudiante global", qui prendrait en considération les aides directes mais aussi indirectes

"Aucun encadrement" sur les mini-jobs

Autre problème avancé par Julien Blanchet: "les étudiants issus de la classe moyenne inférieure n'ont pas le droits aux bourses et ne sont pas prioritaires pour les logements du Crous". Ce qui explique qu'ils se salarient plus que ceux qui touchent les minimas. Si les jobs étudiants ne sont pas forcément néfastes aux études, la Fage estime que le risque d'échec se multiplie par deux au-delà de 12 heures par semaine. Et dans ce domaine, "aucun encadrement n'existe", avance Julien Blanchet qui voudrait que le gouvernement se penche également sur ce sujet.

Karine Lambin