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La réforme des rythmes scolaires entrera en vigeur en 2013

Des élèves d'une classe de primaire

Des élèves d'une classe de primaire - -

Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, a néanmoins démenti un un report du retour de la semaine de quatre jours et demi dans le primaire.

Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a confirmé jeudi que la réforme des rythmes scolaires se ferait à la rentrée 2013, démentant un possible report du retour de la semaine de quatre jours et demi dans le primaire. "Cette réforme s'appliquera début 2013. Ca a été dit, ça a été répété. Je veux que tout le monde s'y engage", a-t-il déclaré en marge de la visite d'un lycée à Lille.

"Vous savez bien que c'est déjà acquis, la réforme des quatre jours et demi", a ajouté le ministre. "S'il y a encore des réticences, des inquiétudes, des hésitations, on va les lever. C'est l'intérêt des élèves. Ca doit se faire avec les professeurs et les collectivités" locales, a-t-il précisé en assurant que "la réforme avance".

"L'intérêt des élèves, c'est ça qui doit primer"

Selon un sondage du syndicat SNUipp-FSU publié jeudi, seule la moitié des enseignants est favorable au retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire à la rentrée 2013, alors que la mise en place d'une alternance entre sept semaines de classe et deux de vacances est plébiscitée.

"L'intérêt du pays, l'intérêt des élèves, c'est ça qui doit primer. Et les enseignants le veulent. Dans le même sondage, ils disent que le ministre de l'Education doit faire la réforme en se préoccupant de l'intérêt des élèves", a insisté Vincent Peillon.

"Si on veut des réussites, si on veut que le pays se redresse, si on veut donner à nos enfants ce qu'on a eu nous-mêmes [...], alors il faut faire cette réforme. Il faut la faire dans la concertation. C'est ce que je fais, avec les enseignants, que je respecte", a-t-il ajouté.

Les collectivités locales redoutent de devoir assumer un coût supplémentaire pour les activités péri-scolaires et les transports scolaires engendré par une réforme. Une nouvelle phase de discussions doit encore se tenir pour aborder l'emploi du temps quotidien des élèves et leur prise en charge après la classe.

Véronique Fèvre et Florian Rivais