La mobilisation prend de l'ampleur dans les universités
La contestation de la réforme Pécresse sur l'autonomie des universités prend de l'ampleur dans les universités.
Les assemblées générales, à l'initiative des mouvements d'extrême gauche mais désormais soutenus par l'UNEF majoritaire, vont d'ailleurs être nombreuses aujourd'hui: Amiens, Aix-Marseille, Lille 3, La Rochelle, Limoges, Nancy, Paris 4-8-13, Reims, Rennes 2 et Toulouse 2.
A Rouen, le blocage des facultés de lettres et de psycho-socio a été reconduit jusqu'à mercredi. L'université Paris 1 -Tolbiac était occupé hier par 100 à 200 étudiants et fermé administrativement.
Les mots d'ordre sont principalement l'abrogation de la loi sur l'autonomie des universités; la hausse du budget des universités; l'augmentation des aides sociales et le développement du logement étudiant.
Jean-Baptiste Prévost est vice-président de l'UNEF. « On est dans une situation ou les étudiants souhaitent faire entendre leurs voix » explique-t-il.
(voir extrait sonore ci-contre)