Fuites au bac de philo: une situation "parfaitement maîtrisée", selon Hamon
Le ministère de l'Education nationale a décidé d'ouvrir une enquête après la divulgation sur Internet des sujets de philosophie lundi. La brigade de cybercriminalité a été saisie par le ministère de l'Education nationale, et cherche à savoir qui est derrière cette fuite. L'auteur risque 9.000 euros d'amende et 3 ans de prison.
Les sujets proposés aux élèves de terminales avaient fuité sur Twitter dans la nuit pour la série économique et social (ES) et peu après 8h30 pour ceux de la filière L, rapporte Le Monde. Benoît Hamon, ministre de l'Education, a toutefois démenti les rumeurs de fuite dès la veille, sur la foi des premiers éléments des gendarmes. Il a simplement reconnu qu'il y a pu y avoir "la divulgation" de sujets "après 8 heures, de la part d'un ou deux comptes Twitter".
L'épreuve ne sera pas annulée
Habituellement, les sujets ne sont rendus publics qu'une heure après le début de l'épreuve, lorsque ne peuvent plus être acceptés des candidats retardataires -un délai cependant rallongé cette année compte tenu de la grève SNCF.
Pour autant, l'hypothèse d'une annulation des épreuves du jour n'est pas à l'ordre du jour, car la situation est "parfaitement maîtrisée", selon le ministre, qui estime qu'une telle fuite peut "au pire" concerner "une cinquantaine de retardataires".
Les épreuves se déroulent sur six jours, jusqu'à vendredi puis lundi 23 juin. Au total, 686.907 lycéens passent le bac. Exceptionnellement, en cas de retard d'une heure, les candidats peuvent plancher une heure de plus, contrairement à ce qui est autorisé d'ordinaire.