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Enseignement : une plateforme Internet pour aider les futurs professeurs

80 professeurs de tous niveaux sont mobilisés pour répondre aux questions des futurs enseignants

80 professeurs de tous niveaux sont mobilisés pour répondre aux questions des futurs enseignants - -

L’Education nationale ouvre ce mardi les inscriptions au concours de recrutement. Pour trouver assez de monde pour les 21 350 postes qui seront ouverts en juin, le gouvernement ouvre une plateforme internet pour aider et motiver les candidats.

Vous voulez devenir professeur ? C'est le moment ou jamais : ce mardi matin s’ouvrent les inscriptions au concours de recrutement de l'Education nationale. Après des années de coupe dans les effectifs, 21 350 postes seront ouverts en juin, alors que le nombre de postulants a chuté de 70% en 5 ans.
Le gouvernement doit donc motiver ses troupes, pour une meilleure réussite au concours. Pour accompagner cette campagne de recrutement, 80 professeurs en poste ont donc été mobilisés dans toutes les académies de France pour aider les candidats. Ils devront convaincre, rassurer et expliquer les coulisses du métier aux apprentis enseignants grâce à une plateforme web du ministère de l'Education nationale qui réunit profs de primaire, collège et lycées et à qui on peut poser toutes les questions anonymement.

« Montrer la réalité du métier »

Mouna Boumaïz, professeur des écoles à L'Hay-les-Roses dans le Val de Marne, participe à l’opération et compte renseigner les jeunes sur de nombreux sujets : « Sur les avantages et les inconvénients d’être enseignant sur tel ou tel niveau, par exemple. En montrant la réalité du métier, ça leur permettra d’être plus libres, de poser toutes les questions qui leur passent par la tête. Je pense que je vais pouvoir motiver certains candidats, et ce facteur motivation n’est pas négligeable quand on passe le concours. Donc oui, il y a un petit coup de pouce ».

« Ce n’est pas une très bonne idée »

Elodie, qui prépare le CAPES pour devenir professeur en documentation, estime en revanche ne pas avoir besoin de cette nouvelle plateforme. « Je ne m’intéresserai pas à cette plateforme. On a des professeurs à l’IUFM qui sont là pour nous, des maîtres de formation, aussi, je trouve ça plus intéressant de m’adresser à des vrais gens que je connais plutôt que des inconnus sur Internet. Après, ça dépendra de comment c’est mis en place. Il faut voir la plateforme, la réactivité des professeurs. Je trouve que ce n’est pas une très bonne idée, mais je pense que ça peut aider certains qui se posent encore la question de savoir s’ils vont s’inscrire pour les épreuves de juin ou pas ».

Mathias Chaillot avec Pauline Baduel