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Drôme: une institutrice suspendue pour avoir scotché des élèves turbulents à leurs chaises

Des élèves de maternelle et de primaire auraient été scotchés à leurs chaises à l'école La Rotonde de Lapeyrouse-Mornay (Drôme).

Des élèves de maternelle et de primaire auraient été scotchés à leurs chaises à l'école La Rotonde de Lapeyrouse-Mornay (Drôme). - Damien Meyer - AFP (photo d'illustration).

Une institutrice de l'école de Lapeyrouse-Mornay, dans la Drôme, est accusée d’avoir utilisé du scotch pour maîtriser ses élèves les plus dissipés. L'enseignante a été suspendue ce lundi.

Une méthode bien peu académique qui ne passe pas auprès des parents. Une institutrice de la Drôme est accusée d’avoir scotché plusieurs de ses élèves agités à leurs chaises, dans la salle de classe. Les faits se sont déroulés mardi 17 et mercredi 18 janvier, pendant le temps des cours. Entre cinq à sept élèves de petite et moyenne section et de CP et CE1 seraient concernés.

"Elle leur a scotché la bouche et les bras" raconte une maman à nos confrères de France 3. Les faits ne leur ont été rapportés que vendredi 20 janvier, soit trois jours plus tard. Les parents d’élèves sont d’autant plus choqués que l’institutrice, en poste depuis la rentrée, avait réussi à gagner leur confiance.

L’inspection académique silencieuse

De tels agissements ont nécessairement suscité des interrogations de la part des parents. D’abord silencieuse, l’inspection académique a finalement adressé un communiqué dont France Bleu rapporte quelques lignes: "Une enseignante a utilisé du ruban adhésif pour maintenir des élèves agités sur leur chaise". Une déclaration laconique, mais l’inspection académique précise toutefois qu’elle juge cette attitude "inacceptable".

Des mesures pour rassurer les parents

L’institutrice mise en cause a été suspendue et remplacée dès ce lundi. Une enquête administrative a également été ouverte et une psychologue scolaire est intervenue auprès des enfants des classes concernées. France Bleu précise enfin que des parents inquiets ont demandé quelles sanctions seraient appliquées à l’institutrice et si elle était susceptible de revenir un jour. Pour l’heure, aucune plainte n’a été déposée à son encontre.

Hervine Mahaud