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Des lycéens se mobilisent pour le 2 octobre contre les retraites

Manifestation contre la réforme des retraites à Strasbourg. L'Union nationale lycéenne (UNL, premier syndicat lycéen) appelle les jeunes à se mobiliser en vue des manifestations du samedi 2 octobre en France contre la réforme des retraites. /Photo prise l

Manifestation contre la réforme des retraites à Strasbourg. L'Union nationale lycéenne (UNL, premier syndicat lycéen) appelle les jeunes à se mobiliser en vue des manifestations du samedi 2 octobre en France contre la réforme des retraites. /Photo prise l - -

PARIS (Reuters) - L'Union nationale lycéenne (UNL, premier syndicat lycéen) appelle les jeunes à se mobiliser en vue des manifestations du samedi 2...

PARIS (Reuters) - L'Union nationale lycéenne (UNL, premier syndicat lycéen) appelle les jeunes à se mobiliser en vue des manifestations du samedi 2 octobre en France contre la réforme des retraites.

Affirmant que de nombreux jeunes ont participé aux défilés syndicaux de jeudi, le syndicat lycéen estime que "la jeunesse et les lycéens peuvent faire plier le gouvernement".

Au lendemain d'une journée de grèves et de manifestations qui ont réuni trois millions de personnes selon les syndicats et un peu moins d'un million selon l'exécutif, les centrales syndicales ont décidé vendredi de deux nouvelles journées de mobilisation, les 2 et 12 octobre.

Elles n'ont pas caché leur espoir de voir les lycéens et étudiants venir grossir les rangs des opposants à la réforme.

Pour faire monter la pression, l'UNL appelle ses adhérents à organiser des assemblées générales dans toute la France pour préparer les manifestations du 2 octobre. Le syndicat organisera un meeting parisien sur les retraites la veille.

"Alors qu'un million de jeunes sont aujourd'hui au chômage, le gouvernement veut retarder l'âge de départ à la retraite, créant encore plus de difficultés pour leur insertion socioprofessionnelle", explique l'organisation lycéenne.

"Il aggrave la précarité existante plutôt que de trouver les solutions pour y mettre fin", ajoute-t-elle dans un communiqué.

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse