BFMTV
Education

Covid-19: le ministère de l'Education nationale annonce 1254 classes fermées, un chiffre en baisse

Une salle de classe le premier jour de la rentrée scolaire à Lyon, le 6 septembre 2021

Une salle de classe le premier jour de la rentrée scolaire à Lyon, le 6 septembre 2021 - JEFF PACHOUD © 2019 AFP

Depuis la mi-septembre, le nombre de classes fermées est en constante baisse, ce qui permet au gouvernement de repenser son protocole sanitaire. Mais les tests sont toujours peu sollicités.

C'est le chiffre qui est désormais scruté chaque vendredi. Le ministère de l'Éducation nationale a annoncé ce 8 octobre que sur les 527.200 classes en France, 1254 sont actuellement fermées. Un chiffre en baisse, puisqu'elles étaient 1692 la semaine dernière.

Preuve d'une situation sanitaire qui s'améliore dans l'Hexagone, depuis la mi-septembre, le nombre de classes fermées à cause de la pandémie ne cesse de baisser chaque semaine.

Par ailleurs, cette semaine, quatre établissements sont entièrement fermés, c'était le double la semaine dernière. Les structures concernées sont situées dans les académies de Bordeaux, Amiens, Dijon et Limoges.

Les tests toujours à la peine

Une amélioration de la situation sanitaire dans les écoles, qui a permis par exemple aux élèves de primaire de 68 départements de faire tomber le masque, et qui pousse également le gouvernement à repenser son protocole sanitaire. Aujourd'hui, la règlementation en vigueur veut que les classes soient fermées au premier cas avéré de Covid-19 en son sein. Mais le gouvernement a décidé de tester dans une dizaine de départements une nouvelle méthode, qui visera à privilégier les tests pour l'ensemble des élèves, afin d'éviter les fermetures de classe.

Mais dans les faits pour le moment, les tests salivaires prônés dans les établissements continuent d'être peu sollicités. Près de 370.000 tests ont été proposés aux élèves et aux personnels la semaine passée, mais seulement 186.281 ont été réalisés.

Un chiffre bien loin de l'objectif du ministère de l'Éducation nationale, puisque Jean-Michel Blanquer évoquait "600.000 tests" réalisés par semaine à l'école primaire. Pourtant, ces dépistages en milieu scolaire resteront bel et bien gratuits même après la date du 15 octobre, échéance à laquelle ils deviendront payants pour les personnes majeures sans prescription médicale.

Louis Augry