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Collège d'Issou: une procédure disciplinaire ouverte contre "les trois élèves à l'origine de cette situation"

Une enseignante du collège d'Issou dans les Yvelines a été la cible d'accusations de la part d'élèves après avoir montré en classe un tableau du XVIIe siècle représentant des femmes nues. Le ministre de l'Éducation nationale a annoncé des sanctions.

Gabriel Attal hausse le ton. Le ministre de l'Éducation nationale a annoncé ce mardi 12 décembre à l'Assemblée nationale la mise en place de "procédures disciplinaires" à l'encontre des "trois élèves" ayant proféré des accusations mensongères contre une enseignante du collège Jacques-Cartier d'Issou (Yvelines).

Dans cet établissement où les professeurs ont fait valoir leur droit de retrait, des élèves de sixième se sont opposés à la présentation en classe d'un tableau du XVIIe siècle sur lequel on peut voir cinq femmes nues.

Cette reproduction d’une toile du peintre italien Cavalier d'Arpin présentant une scène de la mythologie: Actéon surprenant la Déesse Diane au bain avec ses nymphes, a suscité de vives réactions au sein de la classe.

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Expliquez-nous par Nicolas Poincaré : Issou, symbole du mal-être du collège - 12/12
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Pendant le cours, plusieurs élèves se seraient caché le visage ou se seraient retournés pour échapper à cette vue. Les élèves auraient ensuite accusé leur enseignante de racisme lors d'une heure de "vie de classe", assurant qu'elle cherchait à mettre mal à l'aise les élèves musulmans.

Un parent d'élève a ensuite envoyé un courriel au chef d'établissement affirmant que son fils avait été empêché de s'exprimer pendant cette heure et qu'il allait porter plainte.

Des accusations qui relèveraient en réalité de la pure diffamation. "Elle n’a jamais dit ça, mais le mal est fait. Nous avons affaire à quelques parents vindicatifs, qui préfèrent croire la parole de leurs enfants plutôt que la nôtre. Notre collègue a besoin d’être protégée. Il faut la protéger!", a dit une enseignante du collège auprès du site Actu.

Depuis, les élèves ont présenté leurs excuses à l'enseignante, tandis que les professeurs du collège ont exercé leur droit de retrait ce lundi.

Tom Kerkour