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Baccalauréat: dès 2024, les épreuves de spécialité se tiendront en juin et non plus en mars

Les dernières épreuves de spécialité s'étaient déroulées au mois de mars. (Photo d'illustration)

Les dernières épreuves de spécialité s'étaient déroulées au mois de mars. (Photo d'illustration) - Christophe ARCHAMBAULT © 2019 AFP

Annoncé par le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal dimanche soir, ce nouveau changement de calendrier pour le baccalauréat interviendra dès 2024.

Le baccalauréat connaît un nouveau bouleversement calendaire. Dans une interview à TF1, le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal a annoncé dimanche soir que les prochaines épreuves de spécialités du baccaulauréat se tiendront au mois de juin et non plus en mars, comme c'était le cas jusqu'à présent. Cette mesure entrera en vigueur dès 2024.

Dans son entretien au Point publié mercredi, Emmanuel Macron avait estimé que les épreuves du baccalauréat, qui ont démarré pour la première fois en 2023 dès le mois de mars, ne peuvent pas se tenir "si tôt dans l'année".

Le "nouveau baccalauréat" tel qu'imaginé par l'ancien ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer n'a été complètement mis en oeuvre que dans cette édition 2023, pour la première fois depuis la réforme de 2019.

Les élèves de terminale ont passé en mars deux épreuves de spécialité, les deux matières majeures choisies par chaque lycéen en terminale et qui comptent à elles seules pour un tiers des résultats du bac.

"Il fallait apporter une solution à un problème majeur"

La note du bac repose à 40% sur du contrôle continu et à 60% sur des épreuves dites terminales, dont les épreuves de spécialité, la philosophie et le grand oral passés en classe de terminale.

Le calendrier du baccalauréat nouvelle formule avait suscité de nombreuses critiques de la part des syndicats et des parents d'élèves sur la tenue des épreuves de spécialités en mars, entraînant absentéisme et démotivation de certains élèves au dernier trimestre.

"Il fallait apporter une solution à un problème majeur. C'est une bonne nouvelle, qui correspond à notre demande", a réagi auprès de l'AFP Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Education Nationale.

Pour Bruno Bobkiewicz, "ce n'est pas complètement un retour en arrière, on garde la logique du contrôle continu, avec un ajustement nécessaire au vu de ce qu'on a vécu".

Vincent Gautier