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Bac: et si les redoublants conservaient leurs meilleures notes?

Début des épreuves du baccalauréat lundi 17 juin. (Photo d'illustration).

Début des épreuves du baccalauréat lundi 17 juin. (Photo d'illustration). - Frederick Florin - AFP

Les élèves de terminale qui ratent leur baccalauréat pourraient conserver les bonnes notes obtenues à l'examen lorsqu'ils le repasseront, et ce, dès l'an prochain.

Et s'il n'était plus nécessaire de repasser les épreuves du baccalauréat qu'on a réussies en cas d'échec à l'examen? Les bacheliers généraux seront concernés "à partir de l'année prochaine", a annoncé ce vendredi Najat Vallaud-Belkacem.

La ministre de l'Education a présenté sur BFMTV une mesure qui permettrait aux lycéens de "pouvoir conserver, la deuxième fois qu'on repasse le bac, le bénéfice des meilleurs notes obtenues la première fois, c'est à dire des notes obtenues au-dessus de la moyenne".

Autrement dit, un élève qui rate son bac en ayant eu la moyenne en Histoire-Géographie, en Mathématiques et en Anglais par exemple, conservera ses bonnes notes et ne devra pas repasser ces épreuves l'année suivante. 

"Elever le niveau"

"Cela sert, pour la deuxième fois, à se concentrer mieux sur les matières dans lesquelles ont n'avait pas eu de notes supérieures à la moyenne donc, finalement, à élever le niveau dans ces matières-là pour les élèves concernés", a expliqué la ministre.

"C'est aussi une façon de les encourager à repasser le bac", a-t-elle ajouté.

Il faudra suivre tous les cours

D'après Europe1, ce dispositif sera valable pendant cinq ans et les élèves devraient choisir les notes qu'ils conservent avant Noël.

Ce droit à une nouvelle préparation aux examens dans leur établissement d'origine concerne les élèves du public et du privé sous contrat ayant échoué au baccalauréat, au brevet de technicien, au CAP ou au BTS. Il est valable dans "l'année qui suit immédiatement leur échec", selon le texte présenté jeudi au Conseil supérieur de l'éducation (CSE), un organe consultatif.

Comme l'a précisé Najat Vallaud-Belkacem, cette mesure existe déjà pour les bacheliers professionnels, les étudiants, et les candidats libres au bac et, cela "ne dispense aucunement les candidats en question de participer aux cours des matières où ils ont conservé le bénéfice de leurs notes. Ils ont quand même l'obligation de participer à ces cours", a-t-elle ajouté.

A. D.