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Bac 2013: pas de pitié pour les tricheurs

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Tolérance zéro envers les tricheurs: c’est le mot d’ordre du ministère de l’Education nationale pour l’édition 2013 du baccalauréat. Le ministère prévoit un renforcement du dispositif de sécurité, avec dans le viseur, les téléphones portables notamment.

Candidats au bac, gare à la triche. Pour l’édition 2013 de l’examen, les fraudeurs s’exposent à de nouveaux ennuis. Principale nouveauté: la généralisation des détecteurs de téléphones portables. Ces dispositifs seront présents dans toutes les académies, même si certaines salles d’examen ne seront pas équipées. En 2012, seules 5 académies étaient concernées.

L’an dernier, le téléphone était le moyen privilégié par les tricheurs: sur 419 cas de fraudes, 166 étaient liés à l’usage d’un téléphone mobile. Une centaine de candidats avaient utilisé des "antisèches", et 46 tentatives de communication avaient été relevées.

Les sanctions inscrites sur le livret scolaire

Pour dissuader les tricheurs, d’autres mesures doivent être prises par décret. Un candidat fraudeur pourra ainsi être poursuivi même après l’obtention de son diplôme, et toute sanction sera désormais inscrite sur le livret scolaire.

Enfin, Vincent Peillon veut continuer à renforcer la répression contre les tricheurs. En 2012, 71% des fraudes avaient été sanctionnées, contre 57% l’année précédente. Un tiers des tricheurs avaient alors fait l’objet d’interdiction d’examens pour des périodes allant de 1 à 5 ans.

Ces nouvelles mesures figurent dans un projet de décret qui modifie le décret du 3 mai 2012 pris par l'ancien ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel. Le décret avait été pris après une fuite sur un exercice de maths au bac S, très médiatisée et qui avait ébranlé la session 2011 de l'examen.


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A. K. et sujet vidéo Antoine Pollez