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Société

Deux hausses des tarifs du gaz en vue cet été

Les tarifs du gaz en France pour les particuliers devraient connaître cet été deux hausses successives en application de la réglementation en vigueur, a déclaré vendredi à Reuters une source proche du dossier, confirmant des informations de presse. Ces ha

Les tarifs du gaz en France pour les particuliers devraient connaître cet été deux hausses successives en application de la réglementation en vigueur, a déclaré vendredi à Reuters une source proche du dossier, confirmant des informations de presse. Ces ha - -

Les tarifs du gaz en France pour les particuliers devraient connaître cet été deux hausses successives en application de la réglementation en vigueur, selon une source proche du dossier.

Les tarifs du gaz en France pour les particuliers devraient connaître cet été deux hausses successives en application de la réglementation en vigueur, a déclaré vendredi à Reuters une source proche du dossier, confirmant des informations de presse. Ces hausses pourraient être suivies d'une augmentation rétroactive de 10% de la facture déjà payée sur la période octobre-décembre 2011 si le Conseil d'Etat, autour du 20 juillet, suit l'avis de son rapporteur public. Celui-ci a en effet préconisé mercredi d'annuler le gel des tarifs décidé par le précédent gouvernement pour cette période et proposé un nouvel arrêté prévoyant "une facture rectificative par voie de complément de prix". La source, confirmant des informations du quotidien Le Parisien, a déclaré que la facture des ménages inclurait cet été dans un premier temps la hausse des tarifs d'utilisation des infrastructures gazières au 1er juillet, validée par l'Etat. Selon Le Parisien, elle devrait alourdir les prix de 2% environ.

290 millions d'euros de manque à gagner

La révision trimestrielle des tarifs devrait en outre se traduire à partir du 12 juillet par une augmentation proche de 5% correspondant à la répercussion des coûts d'approvisionnement de GDF Suez, a ajouté la source, selon laquelle l'énergéticien a transmis cette semaine une demande dans ce sens à la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Si le gouvernement, à l'instar du précédent exécutif, décidait de passer outre la validation de la hausse par la CRE et de geler une nouvelle fois les tarifs, il s'exposerait à un nouveau recours de GDF Suez ou de ses concurrents devant le Conseil d'Etat.
Sur la période allant du 1er octobre au 31 décembre 2011, l'opérateur historique a estimé que le gel des tarifs du gaz en France lui avait coûté près de 290 millions d'euros de manque à gagner. L'actuelle formule de calcul des tarifs du gaz permet une plus grande prise en compte des prix de marché que la précédente -et doit donc actuellement permettre de modérer les hausses- mais les coûts du gaz importé en France restent majoritairement indexés sur le pétrole. GDF Suez n'a pas souhaité vendredi faire de commentaire. Personne n'était disponible dans l'immédiat pour évoquer les tarifs au ministère chargé de l'Energie, en plein remaniement après le départ de la ministre Nicole Bricq, remplacée par Delphine Batho. Personne n'était disponible non plus dans l'immédiat à la CRE.

La Rédaction, avec Reuters.