BFMTV
Société

Décès du comédien de théâtre et de cinéma Roger Dumas

L'acteur Roger Dumas le 12 janvier 2015

L'acteur Roger Dumas le 12 janvier 2015 - Stéphane de Sakutin - AFP

Le comédien Roger Dumas, connu pour ses seconds rôles au cinéma dans des films comme "L'homme de Rio" ou "Pouic-Pouic", habitué des planches et parolier pour Sylvie Vartan ou Chantal Goya, est décédé samedi à Paris à l'âge de 84 ans, a annoncé son agent ce dimanche.

"Il est mort hier après-midi à l'hôpital Saint-Antoine", a indiqué Danielle Gain. "Il avait débuté sa carrière avec Jean Gabin dans "Rue des prairies" et l'a terminée avec le grand succès de "L'étudiante et Monsieur Henri" au théâtre. Il a tourné avec beaucoup de gens, et il a écrit des tubes pour Chantal Goya ou Sylvie Vartan. C'était un personnage étonnament gentil, sympathique."

"C'était quelqu'un d'assez éclectique"

"C'était quelqu'un d'assez éclectique, qui savait faire beaucoup de choses et qui était très doué dans tout ce qu'il faisait", a déclaré son ami de longue date, l'auteur-compositeur Jean-Jacques Debout. Avec lui, Roger Dumas avait écrit de nombreuses chansons, notamment pour Sylvie Vartan ("Comme un garçon") et Chantal Goya.

Né le 9 mai 1932 à Annonay, en Ardèche, Roger Dumas avait débuté sa carrière au théâtre et au cinéma dans les années 50. En 1959, il joue avec Jean Gabin dans "Rue des prairies" (1959) de Denys de La Patellière, puis dans "Pouic-Pouic" (1963) de Jean Girault avec Louis de Funès et dans "L'Homme de Rio" (1963) de Philippe de Broca avec Jean-Paul Belmondo.

Molière du comédien en 2006

Dirigé plusieurs fois par Claude Chabrol ("Le Tigre aime la chair fraîche", "Masques", "L'Ivresse du pouvoir"), il alterne films d'auteur comme ceux d'Olivier Assayas ("Une nouvelle vie", "Les Destinées sentimentales") et comédies populaires ("Association de malfaiteurs" de Claude Zidi ou "Les Visiteurs 2" de Jean-Marie Poiré).

"Moins deux" de Samuel Benchetrit lui vaut en 2006 le Molière du comédien dans un second rôle, avant le grand succès en 2012 de "L'Etudiante et Monsieur Henri" d'Yvan Calberac.

C.H.A. avec AFP