BFMTV
Société

Coronavirus: la perte de l'odorat identifiée comme un symptôme de la maladie

Un homme et sa femme portant des masques près du marché de Illiers-Combray, dans le centre de la France. (Illustration.)

Un homme et sa femme portant des masques près du marché de Illiers-Combray, dans le centre de la France. (Illustration.) - JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

Certains patients atteints du virus ont dit ressentir une perte de l'odorat. D'après le conseil national des ORL, il s'agirait d'un des symptômes du nouveau coronavirus.

Plusieurs patients atteints du coronavirus ont fait état d'une perte de l'odorat. Une anosmie brutale, c'est-à-dire la diminution ou la perte totale de l'odorat, serait un des symptômes du Covd-19.

"Le conseil national des ORL nous a signalé la recrudescence de cas d’anosmies brutales, qui correspond à la disparition de l’odorat, sans obstruction nasale ou d’écoulements", a expliqué Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, lors de son point presse quotidien, ce vendredi. "Il convient devant la constatation de ce signe, qui est assez rare, d’appeler son médecin traitant."

Le directeur général de la Santé invite à ne pas se rendre chez son médecin traitant et à préférer un appel téléphonique. Obtenir un avis médical est cependant essentiel. Jérôme Salomon met en garde contre toute auto-médication à l'apparition de ce symptôme, "notamment la prise de corticoïdes ou d’anti-inflammatoires non stéroidiens sans l’avis d'un médecin".

Des signes assez rares

La perte de l'odorat, ou encore du goût, est un signe assez rare. Pourtant, de nombreux patients contaminés au coronavirus ont dit présenter ce symptôme. C'est notamment le cas de Jonathan Peterschmitt, le médecin généraliste fils du pasteur de l'église évangélique de Mulhouse. "On a eu quelques symptômes grippaux, ainsi qu'une perte de goût et d'odorat", a-t-il déclaré sur Franceinfo

"On a l’impression, même si ce sont des donnés encore préliminaires, que ce serait lié au virus", abonde Jérôme Salomon. "Il semble avec les premiers résultats qu’on a qu’il s’agit de formes peu sévères d’infection par le coronavirus et observées chez les sujets jeunes", a-t-il précisé.

Camille Sarazin