Contre les violences éducatives ordinaires, une association lance des guides pour aider les parents

À l'occasion de la journée contre les violences éducatives ordinaires, ce samedi, Stop-VEO donne des outils aux parents pour réagir sans violence face aux crises de leur enfant.

Des "trucs et astuces" pour gérer les crises des enfants au supermarché, dans une salle d'attente ou encore au moment d'entrer en classe. À l'occasion de la journée contre les violences éducatives ordinaires (VEO) faites aux enfants ce samedi, l'association Stop VEO-Enfance publie des "guides pratiques" afin d'aider les parents à mieux réagir en cas de crise avec leur enfant, rapporte Le Parisien.

Fessées, humiliations, violences physiques et verbales... Des comportements proscrits par la loi contre les VEO, entrée en vigueur en 2019 et auxquels les responsables de l'association jugent bon de fournir des exemples d'alternatives, explique auprès de nos confrères Céline Quelen, présidente de Stop-VEO.

"Notre idée est de partir du terrain et de toutes ces situations problématiques très concrètes que doivent affronter les parents. On est là pour les aider et non pas les culpabiliser", détaille-t-elle.

Dans une salle d'attente, il est par exemple conseillé au parent d'un enfant impatient de prévoir un en-cas, ou de l'occuper en inventant un jeu, face à la tentation de proférer des menaces.

Comprendre les réactions de l'enfant

Au-delà de fournir des réponses adaptées aux crises de l'enfant, ces feuillets ont pour vocation de donner également des explications sur les comportements infantiles.

"L’enfant ne peut pas être précoce dans la gestion des émotions, car cela nécessite des connexions neuronales qui commencent à se mettre en place à partir de 5 ou 6 ans", précise par exemple l'un des guides.

Un premier ouvrage avait été publié en 2017 pour guider les parents confrontés à leur enfant en colère au supermarché. Cette nouvelle collection, élargie à d'autres situations, sera bientôt disponible dans les centres de Protection Maternelle Infantile, mais aussi en ligne, à partir du site internet de l'assocation.

Elisa Fernandez