Chérèque : « Quoiqu’il arrive, nous manifesterons le 24 ! »
Dans le forum ci-dessous, dites-nous ce que vous pensez de ces propositions de la CFDT concernant la réforme des retraites et de son appel à la mobilisation le 24 juin prochain !
« Nous manifesterons quoiqu’il arrive le 24 juin prochain ! ». Même s’il ne connait pas à ce jour le contenu du plan du gouvernement sur les retraites, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, invité de Bourdin Direct ce lundi, a réaffirmé la volonté de son syndicat à ce sujet : « Aujourd’hui, en décalant l’âge de départ à la retraite, on accroît les inégalités et on va à l’inverse de l’esprit de la réforme de 2003. […] Je ne connais pas les détails de la réforme mais on sait au moins que le gouvernement va annuler le choix du départ à 60 ans. Si c’est 62 ans, ceux qui ont commencé à 16 ans cotiseront 46 ans. Ça sera une injustice extraordinaire. Nous continuons donc à dire non à ce principe. Et nous proposons un contre-projet, consistant à :
- Garder 60 ans et augmenter la durée de cotisation, s’occuper de la pénibilité et faire cotiser pendant les périodes de chômage
- Fusionner les systèmes de retraite privé / public
- Taxer le capital pour financer la solidarité. »
« Il faut fusionner les régimes de retraites public/privé »
Favorable à un alignement des cotisations privé/public, François Chérèque précise : « mais dans le cadre d’une négociation sur la rémunération des fonctionnaires pendant leur carrière. Il faut avoir un grand débat sur l’évolution de leur carrière. »
« Les Français en partie résignés, mais… »
Interrogé également sur les difficultés des syndicats à mobiliser les Français sur cette question pourtant centrale de leurs retraites, le numéro 1 de la CFDT reconnaît : « il y a une forme de résignation, parce qu’on nous dit : c’est inéluctable. Sauf qu’à partir du moment où on prouve qu’on est capables de faire une autre réforme, les Français doivent comprendre qu’il y a d’autres solutions, plus justes. »
Pour écouter le podcast intégral de l’interview de François Chérèque, cliquez ici.