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Société

Charlie Hebdo de retour sur internet

Le journal satirique est de retour sur internet avec un nouveau site.

Le journal satirique est de retour sur internet avec un nouveau site. - Capture Charlie Hebdo

Dix mois après la tuerie contre la rédaction de Charlie Hebdo, le journal est réapparu en ligne mercredi. Le nouveau site internet est traduit en partie en anglais.

"Charlie 2.0, c'est reparti!", indique le nouveau site de Charlie Hebdo. Il sera mis à jour du "lundi au vendredi-on se repose le week-end, pour emmerder Macron", peut-on lire sur le site, encore dans une version "transitoire".

Le 7 janvier, des millions de personnes avaient tenté de se connecter sur le site du journal, incapable de supporter cet afflux. Une page statique avait remplacé le site le soir même.

Un texte et un dessin chaque jour

Sur cette nouvelle version, "les internautes découvriront chaque jour un texte exclusif, signé par un journaliste de la rédaction, ainsi qu'un nouveau dessin", a expliqué le journal dans un communiqué transmis à l'AFP.

Une partie du site est également traduite en anglais, "afin de s'adresser à un lectorat international et de permettre au plus grand nombre de mieux appréhender Charlie Hebdo", précise le communiqué. Le site, qui ne présentait jusqu'ici que la couverture de la semaine et des formulaires d'abonnements, propose maintenant l'édito du dessinateur Riss, des couvertures historiques et l'actualité de l'équipe du journal.

Une version anglaise pour le lectorat international

Une partie du site est également traduite en anglais, "afin de s'adresser à un lectorat international et de permettre au plus grand nombre de mieux appréhender Charlie Hebdo", précise le communiqué. "Pour un journal comme Charlie, qui alimente l'actu depuis des mois, c'est important d'être présent sur internet", a expliqué à l'AFP Gérard Biard, le rédacteur en chef de Charlie Hebdo. "On s'en est aperçu à l'occasion de chaque voyage qu'on a fait pour les hommages: le public international connaît le nom de Charlie Hebdo, mais ne sait pas ce que c'est", observe Gérard Biard. "Plutôt que de se déplacer pour qu'on l'explique, ils le découvriront d'eux-mêmes".

la rédaction avec AFP