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Société

Changement d'heure: moins d'un Français sur cinq y est favorable

Une heure de sommeil en plus ne fait pas rêver tous les Français.

Une heure de sommeil en plus ne fait pas rêver tous les Français. - Jeff Pachoud - AFP

Le changement d'heure, c'est d'abord une histoire d'économie d'énergie. Or, la majorité des Français ignore qu'une heure d'éclairage en moins permet de réaliser des économies.

Dimanche 26 octobre à 3 heures du matin à votre montre (heure d'été), il sera 2 heures en réalité (heure d'hiver). Les Européens vont donc gagner une heure de sommeil. Pourtant, selon un sondage pour le site Comprendrechoisir.com, spécialisé dans l'information pratique au quotidien, moins d'un Français sur cinq est favorable à ce changement.

Seuls 19% des sondés approuvent le passage de l'heure d'été à l'heure d'hiver, tandis que 54% y sont opposés, et 27% se disent indifférents, selon cette étude OpinionWay. Des chiffres qui témoignent de la méconnaissance des enjeux, veut conclure l'enquête. 

Ainsi, une large majorité des personnes interrogées (59%) estime que ce tour de passe-passe sur le cadran ne permet pas de réaliser des économies d'énergie, ce pour quoi le changement d'heure a été instauré en réalité. 

De véritables économies d'énergie

Plus d'un Français sur deux (54%) ignore qu'une heure d'éclairage en moins lui permet d'économiser 10 centimes d'euros environ. Or, selon le ministère de l'Ecologie, le changement d'heure a permis d'économiser 440 GWh en éclairage en 2009, soit la consommation d'environ 800.000 ménages. En 2030, la réduction globale des émissions due au changement d'heure pourrait être de 70.000 à 100.000 tonnes de CO2, d'après ses estimations.

Enfin, avancer et reculer la petite aiguille a des effets néfastes sur la santé, estiment les trois quarts des sondés. Ce dispositif a été mis en place en France après le premier choc pétrolier. Depuis 1998, les dates du passage à l'heure d'été -le dernier dimanche de mars- et à celle d'hiver -le dernier dimanche d'octobre-, ont été harmonisées dans l'Union européenne.

Le sondage a été réalisé du 24 septembre au 3 octobre auprès d'un échantillon de 1.005 répondants âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

A. G. avec AFP