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Bruno Gollnisch préfère le mot "colonisation" à "occupation"

Lors d'une conférence de presse jeudi à Lyon, Bruno Gollnisch a dit préférer le terme de "colonisation progressive" à celui "d'occupation" employé par Marine Le Pen pour qualifier les "prières de rue" musulmanes en France. Le député européen est le seul c

Lors d'une conférence de presse jeudi à Lyon, Bruno Gollnisch a dit préférer le terme de "colonisation progressive" à celui "d'occupation" employé par Marine Le Pen pour qualifier les "prières de rue" musulmanes en France. Le député européen est le seul c - -

LYON (Reuters) - Bruno Gollnisch préfère le terme de "colonisation progressive" à celui "d'occupation" employé par Marine Le Pen pour qualifier...

LYON (Reuters) - Bruno Gollnisch préfère le terme de "colonisation progressive" à celui "d'occupation" employé par Marine Le Pen pour qualifier les "prières de rue" musulmanes en France.

Le rival de la vice-présidente du FN pour la succession de Jean-Marie Le Pen a déclaré jeudi à Lyon qu'il n'était pas "un obsédé de l'immigration, même si c'est un problème grave qui doit être résolu".

"Je n'aurais personnellement pas utilisé le même mot 'd'occupation' mais plutôt celui de 'colonisation progressive'", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

"Mais ce qui m'indigne dans cette affaire, c'est la politique d'immigration de la France", a ajouté le député européen, qui est lui aussi vice-président du FN.

Il a dit préconiser "l'instauration de la préférence nationale, l'inversion du courant de l'immigration, un changement du code de la nationalité".

Bruno Gollnisch, qui est le seul challenger de Marine Le Pen dans les primaires pour la future présidence du FN, est très largement distancé par sa rivale dans les sondages.

Le nouveau dirigeant sera élu par les adhérents du parti les 15 et 16 janvier à Tours.

Le député européen a précisé qu'il n'excluait pas de laisser Marine Le Pen concourir à l'élection présidentielle de 2012 s'il était lui-même élu président du FN le mois prochain.

Cette dernière estime au contraire que le nouveau président sera automatiquement le candidat du parti à l'Elysée.

"Si Marine Le Pen a plus de chances que moi de réunir un grand nombre de suffrages, je ne me sentirai pas humilié de présenter son nom à la présidence de la République", a expliqué Bruno Gollnisch.

Catherine Lagrange, édité par Gérard Bon