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Société

Bordeaux: un campus fermé pour "dégradations" lors d'un mouvement étudiant

Un amphithéâtre d'université (photo d'illustration)

Un amphithéâtre d'université (photo d'illustration) - PIERRE ANDRIEU / AFP

Le campus de la Victoire de bordeaux restera fermé pendant plusieurs semaines. Les cours "feront l'objet d'une relocalisation" selon la direction de l'université.

Le campus de la Victoire à Bordeaux restera fermé lundi en raison de dégradations commises pendant l'occupation des étudiants en décembre, a indiqué la présidence de l'université de Bordeaux.

Les étudiants ont occupé début décembre ce site situé dans le centre-ville jusqu'à son évacuation par les forces de l'ordre le 27 décembre, pour dénoncer la précarité et la réforme des retraites. 

Une fermeture "pendant plusieurs semaines"

"Des dégradations importantes et multiples dont certaines touchent les équipements indispensables pour garantir la sécurité et donc le fonctionnement de ce site" ont été constatées, a indiqué dans un tweet et sur sa page Facebook la présidence. "De telles conditions nous obligent à prolonger la période de fermeture pendant plusieurs semaines jusqu'à ce que les exigences de sécurité puissent être rétablies", a-t-elle poursuivi, précisant que "l'ensemble des activités, notamment pédagogiques, devra donc faire l'objet d'une relocalisation pendant cette période".

Des étudiants ont réagi sur la page Facebook de l'université, indiquant ne pas avoir été prévenus par courriel et demandant où auraient lieu leurs cours.

"Empêcher les étudiants de se mobiliser"

"L'université dit qu'il y a eu des dégradations. Quelques portes ont pu être cassées mais cela ne nécessite certainement pas des semaines de travaux", a déclaré un étudiant participant à ce mouvement, sous couvert d'anonymat. "Là, la volonté de l'université, c'est de faire porter la responsabilité à ceux qui ont occupé une partie des bâtiments et d'empêcher les étudiants de se mobiliser pour les mouvements de la semaine prochaine, notamment le 9 janvier", a-t-il poursuivi.
A.J. avec AFP