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Société

Bernard Thibault agite le spectre des divisions syndicales

La CGT, qui a proposé une journée d'action à la rentrée pour interpeller le gouvernement sur le mécontentement social, reconnaît que les autres centrales ne sont pas prêtes à suivre le mouvement. Le secrétaire général du premier syndicat français, Bernard

La CGT, qui a proposé une journée d'action à la rentrée pour interpeller le gouvernement sur le mécontentement social, reconnaît que les autres centrales ne sont pas prêtes à suivre le mouvement. Le secrétaire général du premier syndicat français, Bernard - -

PARIS (Reuters) - Le syndicat CGT, qui a proposé une journée d'action à la rentrée pour interpeller le gouvernement sur le mécontentement social,...

PARIS (Reuters) - Le syndicat CGT, qui a proposé une journée d'action à la rentrée pour interpeller le gouvernement sur le mécontentement social, reconnaît que les autres centrales ne sont pas prêtes à suivre le mouvement.

Le secrétaire général du premier syndicat français, Bernard Thibault, estime dans une interview au quotidien Le Monde daté de samedi qu'une telle journée d'action est nécessaire.

"La situation est sérieuse et le mouvement syndical doit être au diapason du mécontentement social, comme le sont tous les syndicats en Europe", dit-il, citant le pouvoir d'achat, le chômage et "l'austérité" qui est selon lui programmée.

"Notre message est simple: soit on prend l'initiative d'organiser des actions collectives pour modifier le cours des choses, soit on laisse faire", ajoute-t-il.

Mais Bernard Thibault admet que sa proposition de préparer dès maintenant une mobilisation interprofessionnelle unitaire n'a "pas reçu un accueil d'un enthousiasme débordant".

"Je crains qu'un désaccord n'apparaisse sur l'opportunité d'en appeler à la mobilisation. Chacun prendra ses responsabilités. Les relations syndicales sont faites de hauts et de bas. Il est possible que nous traversions une séquence de divisions", souligne-t-il.

Les mobilisations massives contre la réforme des retraites en 2010, qui n'ont pas fait plier le gouvernement, expliquent en grande partie cette réserve des autres centrales.

Yves Clarisse, édité par Patrick Vignal