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Agression antisémite à Créteil: le troisième suspect mis en examen

Le troisième suspect de l'agression antisémite à Créteil a été mis en examen vendredi (photo d'illustration).

Le troisième suspect de l'agression antisémite à Créteil a été mis en examen vendredi (photo d'illustration). - Patrick Kovarik - AFP

L'homme arrêté mardi dans le cadre de l'enquête sur l'agression antisémite de Créteil a été mis en examen ce vendredi. Il n'est pas soupçonné de viol.

Un homme de 22 ans, soupçonné d'avoir participé à l'agression à caractère antisémite d'un couple à son domicile début décembre à Créteil, dans le Val-de-Marne, a été mis en examen. Arrêté mardi, il est soupçonné de "vol avec arme", de "séquestration", d'"association de malfaiteurs" et d'"extorsion" en raison "de l'appartenance vraie ou supposée des victimes à une religion". Il a été placé en détention provisoire.

Cet homme originaire de Bonneuil-sur-Marne, toujours dans le Val-de-Marne, avait été arrêté mardi soir sans résistance, lors d'un contrôle routier à Saint-Etienne. Il était recherché dans le cadre d'une commission rogatoire.

Deux autres suspects interpellés

Le 1er décembre, un couple avait été séquestré à Créteil, la jeune femme violée et leur appartement cambriolé. Les trois agresseurs "partaient de l'idée qu'être juif signifiait que l'on avait de l'argent", avait alors expliqué une source proche de l'enquête.

Deux des agresseurs et un complice présumés avaient été arrêtés et placés en détention provisoire, mis en examen notamment pour violences en "raison de l'appartenance religieuse" et "association de malfaiteurs". Les deux hommes impliqués directement dans le cambriolage sont également poursuivis pour vol avec armes, extorsion, séquestration, viol en réunion.

Pas de poursuite pour viol pour le troisième homme

L'homme arrêté mardi soir, était depuis recherché par les autorités. Contrairement à ses deux complices, il n'est pas poursuivi pour viol, a précisé la source judiciaire. Dans la foulée de cette agression, symptomatique d'une forte hausse des actes et menaces antisémites depuis le début de l'année, le gouvernement avait affirmé sa volonté d'ériger la lutte contre le racisme et l'antisémitisme en "cause nationale".

A.Dt avec AFP