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388 cas d'intoxications aux champignons cet été en France

Les intoxications aux champignons se multiplient en France où 388 cas ont été signalés entre le 1er juillet et le 8 août, selon la Direction générale de la Santé. /Photo d'archives/REUTERS/Alessia Pierdomenico

Les intoxications aux champignons se multiplient en France où 388 cas ont été signalés entre le 1er juillet et le 8 août, selon la Direction générale de la Santé. /Photo d'archives/REUTERS/Alessia Pierdomenico - -

PARIS (Reuters) - Les intoxications aux champignons se multiplient en France où 388 cas ont été signalés entre le 1er juillet et le 8 août, selon la...

PARIS (Reuters) - Les intoxications aux champignons se multiplient en France où 388 cas ont été signalés entre le 1er juillet et le 8 août, selon la Direction générale de la Santé.

De nombreux vacanciers ou promeneurs ont été intoxiqués après avoir confondu des bolets de Satan et des cèpes, essentiellement dans les régions Aquitaine (76 cas), Midi Pyrénées (64 cas) et Rhône Alpes (44 cas).

Ces cas ont été signalés dans les centres antipoison et de toxicovigilance, précisent mercredi la Direction générale de la santé (DGS) et l'Institut de veille sanitaire (InVS) dans un communiqué.

Ces intoxications ne sont pas exceptionnelles mais interviennent plus tôt dans l'été en raison des conditions météorologiques des dernières semaines, explique dans le quotidien Sud-ouest le pharmacien d'un centre antipoison.

La période de chaleur du printemps suivie des fortes pluies du début de l'été a été en effet très favorable à la pousse précoce des champignons.

Les intoxications provoquent des troubles digestifs, en particulier des vomissements et des diarrhées, qui peuvent entraîner une hospitalisation de quelques heures pour prévenir tout risque de déshydratation.

Face à cette situation, les autorités ont rappelé mercredi un certain nombre de recommandations.

La première consiste à ne ramasser que les champignons que les promeneurs connaissent parfaitement.

Au moindre doute sur l'état ou l'identification de l'un des champignons récoltés, il est conseillé de ne pas le consommer avant de l'avoir fait contrôler par un spécialiste, comme les pharmaciens ou les associations de mycologie.

Les autorités conseillent de cueillir uniquement les spécimens en bon état et de prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l'identification.

Il faut également éviter les sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car les champignons concentrent les polluants.

"Conservez les champignons dans de bonnes conditions au réfrigérateur et consommez-les dans les deux jours au maximum après la cueillette", ajoutent les autorités sanitaires.

Gérard Bon, édité par Yann Le Guernigou