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Société

33% des femmes ont déjà trompé leur partenaire, selon une étude de l'Ifop

Amoureux parisiens. (illustration)

Amoureux parisiens. (illustration) - Ludovic Marin - AFP

L'enquête réalisée auprès de 3.406 Françaises montre un phénomène en progression.

Elles sont un tiers, selon une récente étude* réalisée par l'Ifop pour le site de rencontres extraconjugales Daylov, à avoir eu une relation sexuelle avec une autre personne que leur partenaire habituel. Pour établir cette proportion, l'institut a interrogé quelque 3.406 Françaises, "soit trois fois plus que pour une étude habituelle". Le but? "Evaluer l'ampleur de l'infidélité féminine et, plus largement, les freins, les motivations et la disposition à l’adultère." Le phénomène, soulignent les auteurs de l'enquête, a été "longtemps tabou" et "fait l'objet d'un sentiment d'opprobre social encore plus fort que l'infidélité masculine".

Que nous apprend cette étude? Au premier chef, on peut relever que la proportion de femmes en couple ayant trompé au moins une fois leur partenaire au cours de leur vie progresse. La hausse sur les cinquante dernières années est décrite comme "lente mais continue". De 10% en 1970, elle serait passée de 24% en 2001, pour arriver à 33% en 2016.

Presque un quart "pourraient" tromper leur partenaire

Autre enseignement, elles sont 4% à déclarer tromper leur partenaire actuellement. Soit, par extension, "650.000", en prenant en compte le dernier recensement de l'Insee. Et 16% ont déjà trompé "au moins une fois leur partenaire actuel.

Et à condition que leur moitié ne l'apprenne jamais, elles sont 23% à affirmer qu'elles "pourraient" aller voir ailleurs. La moitié des interrogées (51%) rêvent d'ailleurs qu'elles "font l'amour à un/une autre" et 46% déclarent avoir embrassé quelqu'un d'autre.

L'attirance physique, facteur prépondérant

Quelles motivations pourraient conduire ces femmes à passer à l'acte? Pour plus de 6 femmes sur 10 (62%), "l'attirance physique" pour un autre partenaire jouerait "un rôle déterminant". Cette attraction est suivie par "les sentiments pour cette personne" (55%). La moitié motive aussi la "transgression" par "le manque d'attention ou d'affection de [leur] conjoint", expose l'étude.

*Enquête réalisée auprès d'un échantillon représentatif de la population féminine française âgée de 18 ans et plus. Représentativité assurée par la méthode des quotas (âge, profession, statut marital) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire autoadministré en ligne du 25 octobre au 3 novembre 2016.

David Namias