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Société

22 migrants en difficulté secourus alors qu'ils tentaient de traverser la Manche

Les secours britanniques ont secouru une vingtaine de migrants dans la Manche, le 18 février 2019.

Les secours britanniques ont secouru une vingtaine de migrants dans la Manche, le 18 février 2019. - HANDOUT / SOCIETE NATIONAL DE SAUVETAGE EN MER / AFP

Ils ont été récupérés sains et saufs et acheminés vers Dunkerque. Une femme et un enfant se trouvaient notamment à bord.

Vingt-deux migrants qui tentaient de rejoindre la Grande-Bretagne à bord d'un semi-rigide ont été secourus au large de Dunkerque (Nord) dans la nuit de samedi à dimanche, a indiqué la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord dans un communiqué

Vers 00h30, la préfecture maritime a été prévenue par le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez "qu'une embarcation semi-rigide avec 22 migrants", dont une femme et un enfant, se trouvait "en difficulté" à environ "3-5 km" au large de Dunkerque. 

Une heure plus tard, les migrants ont été récupérés "sains et saufs" et acheminés vers Dunkerque où ils ont été "pris en charge par les pompiers et la police aux frontières". 

Un précédent sauvetage dans la nuit de jeudi à vendredi

Dans la nuit de jeudi à vendredi, les autorités avaient déjà secouru 24 migrants, dont sept mineurs, au large de Dunkerque qui tentaient également de traverser la Manche à bord d'un semi-rigide. 

Jeudi, ils étaient 30 migrants, dont dix enfants et un bébé, à avoir été récupérés après les signalements de bateaux de pêche au large de la Côte d'Opale.

Un échange dans les prochains jours entre les ministres de l'Intérieur français et anglais

La ministre britannique de l'Intérieur, Priti Patel, doit évoquer "dans les prochains jours" avec son homologue français Christophe Castaner la lutte contre ces traversées clandestines de la Manche par des migrants à bord de petites embarcations. 

Ces traversées sont particulièrement dangereuses en raison de la densité du trafic maritime, les forts courants et la basse température de l'eau.

Clarisse Martin avec AFP