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Société

1er juillet : ça augmentera, ça va baisser

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Revalorisations, prestations sociales, tarifs... les prix changent ce mercredi 1er juillet. Le point sur les augmentations de ce milieu d'année.

Mercredi 1er juillet, certains compteurs vont tourner. C'est en effet à cette date qu'intervient traditionnellement la revalorisation des tarifs et prestations.

Smic
Revalorisé de 1,3%, le SMIC passe en juillet de 8,71 à 8,82 euros bruts de l'heure. Les 3,4 millions de Français au salaire minimum toucheront donc 11 centimes de plus par heure [en juillet 2008, l'augmentation avait été de 8 centimes]. Soit un salaire mensuel de 1 337,70 euros bruts, au lieu de 1 321,02 pour un salarié travaillant 35 heures par semaine.

Fonction publique
Dans la Fonction publique, qui emploie au total 5,2 millions de fonctionnaires (Etat, territoriale et hospitalière), le point d'indice [qui sert de base au calcul de la rémunération des fonctionnaires] est lui revalorisé de 0,5% en juillet.

Assurance chômage
Les allocations de près de 1,9 million de chômeurs indemnisés par l'assurance chômage sont revalorisées de 1%. Contrairement à ce qu'avaient envisagé les partenaires sociaux l'an dernier, il n'y aura pas de baisse des cotisations chômage au 1er juillet.

Transports
SNCF : Les tarifs des trains Intercités, Corail, Téoz et Trains Express Régionaux (TER) augmentent au 1er juillet de 3,4% en moyenne. E Ile-de-France, les tarifs de transport public seront relevés de 2% en moyenne. Les forfaits Carte Orange-Navigo vont tous être augmentés de 1,5O euros, quel que soit le nombre de zones. Si le tarif du ticket t+ vendu à l'unité reste inchangé (1,60 euro), celui du carnet de 10 augmente de 20 centimes et passe à 11,60 euros.

Energie
Alors que les prix du gaz ne doivent pas bouger, ceux d'EDF risquent d'augmenter... mais seulement en août.

Restauration
Au 1er juillet, le taux de TVA dans la restauration passe de 19,6% à 5,5% [ndlr, les boissons alcoolisées ne sont pas concernées]. Les syndicats professionnels se sont engagés à ce que cafés, brasseries et restaurants baissent certains prix, mais chaque établissement est libre de le faire ou non. « La concurrence fera la sanction », assure Didier Chenet, président du Synhorcat, le syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs : « vous verrez que quelqu'un qui ne baisse pas ces tarifs, verra certainement son activité décroître par rapport à d'autres. Nous pensons que 80% des restaurateurs, au moins, vont jouer le jeu et baisser les prix. Et le profit sera pour les consommateurs, les salariés et les restaurateurs eux-mêmes. Nous faisons actuellement un grand travail d'information et avons mis en place une hotline (01 42 96 88 75) où tous les professionnels peuvent appeler pour savoir comment faire. »

La rédaction, avec agence