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Thomas Pesquet impatient et serein avant son voyage vers l'ISS

A quelques heures de son départ vers la Station spatiale internationale, les proches du Français Thomas Pesquet détaillent ses derniers préparatifs.

Dans moins de 48 heures, Thomas Pesquet s'envolera à bord d'un Soyouz depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, pour rejoindre la Station spatiale internationale. Un compte à rebours serré qui ne déstabilise pas le Normand aux yeux bleus.

"Il est serein, il attend, il est impatient. Il voit bien que les étapes commencent à se resserrer. Il est prêt à partir", rapporte Jean Coisne, chargé de communication de l'Agence spatiale européenne.

Selon son entourage, le pilote de ligne passe désormais ses journées à réviser les procédures de montée puisqu'il lui faudra 8 minutes et 40 secondes pour rejoindre l'orbite terrestre.

Une préparation intense

Patrick Baudry, astronaute français qui a volé sur Discovery, se souvient des heures qui précèdent le grand départ. "Plus le temps passe, plus vous approchez du moment de la délivrance", témoigne-t-il avant de préciser qu'il y a eu "des années d’entraînement auparavant", au nombre de sept exactement pour Thomas Pesquet.

L'ingénieur aéronautique est un sportif accompli puisqu'il pratique le judo, le basket, la plongée, le parachutisme et l'alpinisme. Malgré toutes ces cordes à son arc, la santé de l'homme de 38 ans reste sous haute surveillance. Le pilote de ligne a dû bannir de son quotidien "les sports qui risquent de lui donner une entorse ou une fracture parce qu'il faut qu'il soit en forme", explique Jean-François Clervoy, spationaute à l'Agence spatiale européenne.

"On ne voudrait pas qu'il développe une maladie qui lui donne de la fièvre et qui le rende inapte au travail pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines parce qu'il aurait attrapé la grippe", conclut-il.

Julie Breon avec Julia Van Aelst et Witold Stanik