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Sarkozy promet la solidarité nationale aux victimes de Xynthia

A La Faute-sur-Mer, en Vendée. La tempête Xynthia, qui frappe la France depuis samedi soir, a fait au moins 18 morts et entre trois et cinq disparus, selon un porte-parole de la direction de la Sécurité civile, au ministère de l'Intérieur. /Photo prise le

A La Faute-sur-Mer, en Vendée. La tempête Xynthia, qui frappe la France depuis samedi soir, a fait au moins 18 morts et entre trois et cinq disparus, selon un porte-parole de la direction de la Sécurité civile, au ministère de l'Intérieur. /Photo prise le - -

PARIS - Nicolas Sarkozy a présenté dimanche ses condoléances aux familles des victimes de la tempête Xynthia, promettant aux départements touchés des...

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a présenté dimanche ses condoléances aux familles des victimes de la tempête Xynthia, promettant aux départements touchés des mesures de "solidarité nationale" dans les meilleurs délais.

Le président de la République a demandé au ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, de se rendre sur place lundi "pour évaluer les dommages subis et commencer à préciser les mesures de soutien à mettre en place", selon un communiqué diffusé par l'Elysée.

Selon un bilan provisoire, la tempête qui frappe la France depuis samedi soir a fait au moins 18 morts, principalement dans l'ouest du pays. Entre trois et cinq personnes étaient portées disparues à la mi-journée.

Le chef de l'Etat évoque des "intempéries exceptionnelles" et des inondations "liées à des vagues de submersion marine d'une ampleur inédite". Il fait part de sa "tristesse" à l'annonce des décès et salue le travail des services de secours.

"Ses premières pensées vont aux familles des victimes de ces intempéries exceptionnelles, à qui il exprime ses condoléances et sa plus profonde sympathie", peut-on lire dans le communiqué de la présidence.

"Au-delà de la phase des secours d'urgence, (le président) a demandé au gouvernement d'agir sans attendre pour que les mesures de solidarité nationale puissent intervenir dans les meilleurs délais au profit des populations et des collectivités sinistrées", poursuit le texte.

Sur Europe 1, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a estimé qu'il était encore trop tôt pour déclarer l'état de "catastrophe naturelle", qui détermine l'intervention des assurances.

Elle a réclamé des assureurs une "mobilisation exemplaire" afin que les évaluations nécessaires soient faites le plus rapidement possible.

Laure Bretton, édité par Yves Clarisse