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"S'il te plaît, y a combien d'étoiles?", quand la Nasa répond à un enfant

La formation d'étoiles, photographiées pendant l'expédition Six en 2010.

La formation d'étoiles, photographiées pendant l'expédition Six en 2010. - -

Un petit garçon de 4 ans a demandé un coup de main à la Nasa, pour un projet à l'école. L'agence spatiale américaine lui a répondu.

Les ingénieurs de la Nasa sont ultra-sympathiques et disponibles. La preuve, quand Lucas Whiteley, un petit Anglais de 4 ans leur a demandé un coup de main pour son exposé sur l'espace, ils ont pris le temps de lui répondre, le 26 février dernier, rapporte le Yorkshire Evening Post. Une très bonne publicité pour la Nasa, puisque cette jolie histoire a fait le tour des médias anglo-saxons.

"Combien y a-t-il d'étoiles? Qui est arrivé deuxième et troisième, dans la course vers la Lune? Des animaux ont-ils déjà été envoyés sur la Lune?" Telles étaient les questions du jeune écolier, filmé par son papa.

Watch @NASA's response to Lucas Whiteley's questions about space http://t.co/ibmenh4t54 pic.twitter.com/FaxEpSaKRl
— Dudette (@Dudette9t9) 2 Mars 2014

"On n'a pas compté toutes les étoiles de l'Univers, mais..."

C'est Ted Garbeff, un gentil ingénieur de la Nasa qui lui a répondu, également dans une petite vidéo d'une dizaine de minutes. "Il y a tellement d'étoiles qu'il est difficile de se représenter combien il y en a", explique-t-il ainsi. "Voilà pourquoi on n'a pas compté toutes les étoiles de l'univers, cela prendrait trop de temps", précise-t-il, ajoutant cependant que les scientifiques ont fait une estimation.

"Il y a environ 1.000.000.000.000.000.000.000.000 étoiles, mais ce chiffre est trop grand pour tenir sur un tableau", indique-t-il encore, soit autant que de "grains de sables sur toutes les plages du monde".

Ted Garbeff s'est également fait un plaisir d'expliquer les Américains sont les premiers à avoir posé le pied sur la Lune, et que personne d'autre ne l'avait fait depuis. Il précise cependant qu'un engin russe s'y est posé, ce qui les place donc en deuxième position et que la Chine en a récemment fait autant.

Enfin, dans son message vidéo, l'ingénieur de la Nasa offre une petite visite des lieux et décrit le travail de la Nasa. "C'est très marrant d'être ingénieur: on joue toute la journée avec des nouveaux jouets". De quoi déclencher quelques vocations à l'école du jeune Lucas, que le prénom destinait à avoir la tête dans les étoiles.

Magali Rangin