Philippe Croizon en pleine discussion avec Elon Musk pour partir dans l'espace
"Hello Elon Musk, I'm a famous French adventurer without arms or legs!", Philippe Croizon se verrait bien partir dans l'espace à bord d'une fusée Starship et Elon Musk n'est pas hostile à cette idée. Le Français, amputé des bras et des jambes depuis 1994, est devenu célèbre en enchaînant les exploits sportifs. Traversée de la Manche, record de plongée, participation au Paris-Dakar... et bientôt peut-être, l'espace.
Philippe Croizon, qui en plus d'être doté d'un mental d'acier, possède un solide sens de de l'humour et de la communication, a en effet interpellé ses abonnés, lançant ce défi sur Twitter:
"Les amis si j’atteins les 50K followers avant Noël, j’interpelle Elon Musk pour qu’il m’envoie dans l’espace."
"Un jour, nous vous ferons voler à bord de Starship"
Il ne lui a pas fallu attendre longtemps pour attendre les 50.000 abonnés. Philippe Croizon a désormais plus de 55.000 fans sur le réseau social. Il a donc contacté comme promis l'entrepreneur à l'origine du projet Space X... qui lui a répondu.
" One day we will fly you on Starship", a ainsi écrit Elon Musk (Un jour, nous vous ferons voler à bord de Starship). Les deux hommes n'en sont pas restés là.
"On s'est dit que tout est possible, explique Philippe Croizon à BFMTV. Quand j'ai voulu traverser la Manche, relier les cinq continents ou être pilote sur le Dakar, à chaque fois on me disait: 'c'est pas possible, arrête de rêver'. Et là, avec Elon Musk, on a continué d'échanger un peu en privé. On s'est échangé nos coordonnées. Et normalement on doit continuer cette semaine à discuter un petit peu".
Philippe Croizon n'a pas discuté que de l'espace avec Elon Musk, puisqu'il envisage de participer de nouveau au Paris-Dakar, mais cette fois-ci à bord d'une voiture à énergie propre.
"Je suis mort le 5 mars 1994"
Revenant à son projet spatial, Philippe Croizon lâche en riant: "Je vais d'abord laisser partir deux-trois navettes, voir comment ça se passe et je vais essayer d'être dans la quatrième."
Armé d'un optimisme indéboulonnable, il ajoute:
"On n'en a qu'une, je parle de la vie et il faut en profiter au maximum. Vous savez, moi je suis mort le 5 mars 1994, quand j'ai eu mon accident. Tout ce que je fais aujourd'hui, c'est du plus."