"Ma thèse en 180 secondes" ou la vie fascinante d'une cellule de rectum d'un ver
Qui dira la solitude du thésard interrogé sur le sujet de sa recherche? Pas Marie-Charlotte Morin. La finaliste du concours lancé par le CNRS "Ma thèse en 180 secondes" a ravi son auditoire en parlant de son travail.
L'étudiante à l'Université de Strasbourg, qui consacre sa vie
au "rôle des protéines lin-15A et rétinoblastome dans la reprogrammation cellulaire directe in vivo chez C.elegans", a su captiver son auditoire, remportant ainsi le prix du public et la première place du concours.
"Marre de sa condition rectale"
Un sujet un poil ardu, que Marie-Charlotte Morin a su vulgariser avec humour et beaucoup d'auto-dérision, contant "la crise identitaire de fou" d'une cellule du rectum d'un ver "pas plus grand qu'un millimètre". L'histoire d'une cellule qui "en a marre de sa condition rectale et a envie de devenir un neurone", "l'ascension sociale rêvée pour une cellule".
Marie-Charlotte Morin a ainsi gagné sa place à la finale internationale du concours, qui se tiendra les 24 et 25 septembre 2014 au Québec. Elle sera accompagnée des deux autres finalistes françaises, Noémie Mermet et Chrystelle Armata.