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Luc Chatel lance "sans tabou" le chantier du rythme scolaire

Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, ouvre lundi le processus visant à réformer le rythme des cours et des vacances scolaires. Parmi les pistes envisagées pour optimiser le temps de classe des élèves figurent le raccourcissement des vacances

Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, ouvre lundi le processus visant à réformer le rythme des cours et des vacances scolaires. Parmi les pistes envisagées pour optimiser le temps de classe des élèves figurent le raccourcissement des vacances - -

PARIS - Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, lance lundi le chantier des rythmes scolaires en France, qu'il promet d'aborder "sans...

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, lance lundi le chantier des rythmes scolaires en France, qu'il promet d'aborder "sans tabou" ni urgence.

Parmi les pistes envisagées pour optimiser le temps de classe des élèves figurent le raccourcissement des vacances d'été, le rétablissement des cours le samedi matin ou la mise en place de cours de sport tous les après-midi.

Le comité de pilotage intronisé lundi matin doit rendre ses conclusions courant 2011 et aucune décision ne sera prise avant, a dit Luc Chatel sur France inter.

"Mon sujet (...) c'est en clair de réconcilier le temps de l'école, le temps de la société et le temps des familles", a-t-il dit.

"C'est une démarche globale et sans aucun tabou. C'est pour cela qu'on va se donner le temps", a-t-il ajouté.

La France est l'un des pays d'Europe où les élèves suivent le plus grand nombre d'heures de cours par an, ramassées sur un nombre de jours de classes plus faibles qu'ailleurs.

Les chronobiologistes ont pointé de longue date les incohérences du système français, peu adapté aux facultés de concentration des enfants.

"Je ne fais pas cette conférence pour, par principe, réduire les vacances", a dit le ministre de l'Education, mais "les grandes vacances ont été inventées à la période où les petits Français retournaient dans leur famille faire les moissons".

Clément Guillou