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Le lancement du télescope TESS de la NASA reporté

Vue artistique du télescope de la NASA TESS.

Vue artistique du télescope de la NASA TESS. - Nasa - GSFC - AFP

Les systèmes de navigation de la fusée le propulsant doivent être vérifiés. Le télescope scannera les étoiles les plus proches de la Terre à la recherche d'exoplanètes.

Le groupe américain SpaceX a annoncé lundi le report du lancement d'un nouveau télescope de la Nasa conçu pour rechercher des planètes d'une taille comparable à celle de la Terre et susceptibles d'abriter la vie, afin de vérifier les systèmes de navigation de sa fusée. 

La prochaine fenêtre de lancement sera ce mercredi pour le Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS), qui doit être propulsé dans l'espace par une fusée Falcon 9 de SpaceX de Cap Canaveral, en Floride.

"Les équipes de lancement renoncent pour aujourd'hui afin de mener des analyses supplémentaires concernant les (systèmes) de navigation et de contrôle", a expliqué le groupe privé SpaceX sur Twitter, environ deux heures avant l'heure prévue du lancement (0h32 à Paris).

TESS "est en excellente santé et reste prêt pour le lancement", affirme la Nasa sur son site.

D'un coût de 337 millions de dollars, cet engin de la taille d'une machine à laver aura pour mission de scanner les étoiles les plus proches de la Terre et les plus brillantes à la recherche d'exoplanètes dans leur orbite.

TESS pourrait découvrir 20.000 exoplanètes

Comme Kepler, premier télescope du genre lancé en 2009 par l'agence spatiale américaine, TESS utilise la méthode des transits qui détecte les planètes quand elles passent devant leur étoile et estompent ainsi momentanément leur lumière.

Selon la Nasa, TESS pourrait découvrir 20.000 exoplanètes, dont une cinquantaine de la taille de la Terre et près de 500 qui seraient deux fois plus grandes que notre planète.

Ses découvertes seront ensuite étudiées par des télescopes terrestres et spatiaux qui chercheront des signes d'habitabilité comme un terrain rocheux, une taille comparable à celle de la Terre et une distance de leur soleil -pas trop proche, pas trop loin- rendant possible une température permettant l'existence d'eau liquide.

L.A., avec AFP