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La FNSEA redoute une sécheresse plus grave qu'en 1976

Jeune pousse sur les rives de la Loire, près du pont d'Anjou-Bretagne, à Ancenis, alors que le niveau du fleuve est en baisse. La sécheresse exceptionnelle qui sévit en France menace d'être plus grave qu'en 1976, l'un des printemps les plus secs, selon la

Jeune pousse sur les rives de la Loire, près du pont d'Anjou-Bretagne, à Ancenis, alors que le niveau du fleuve est en baisse. La sécheresse exceptionnelle qui sévit en France menace d'être plus grave qu'en 1976, l'un des printemps les plus secs, selon la - -

PARIS (Reuters) - La sécheresse exceptionnelle qui sévit en France menace d'être plus grave qu'en 1976, l'un des printemps les plus secs, selon la...

PARIS (Reuters) - La sécheresse exceptionnelle qui sévit en France menace d'être plus grave qu'en 1976, l'un des printemps les plus secs, selon la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles.

La moitié des départements français - 50 - est désormais concernée par un arrêté préfectoral limitant l'usage de l'eau et cinq sont en vigilance, selon le dernier point du ministère de l'Ecologie au 26 mai.

"S'il y a une quinzaine de jours on pouvait estimer qu'on était dans une situation type 76, nous pensons qu'aujourd'hui que la situation (...) est sans doute plus grave encore qu'en 76", a déclaré vendredi à des journalistes le président de la FNSEA, Xavier Beulin.

Selon un bilan de Météo France au 16 mai, "les quantités d'eau recueillies en France depuis le début du printemps météorologique (mars, avril, mai) sont sensiblement inférieures à celles recueillies au cours du printemps 1976, printemps le plus sec depuis 1959".

"Le fait particulier, c'est que (...) cette sécheresse couvre une grande partie du territoire", a souligné Xavier Beulin.

Le gouvernement a autorisé lundi les exploitants à faucher dès maintenant sans attendre l'échéance du 15 juin.

Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, doit réunir fin juin le Fonds national de garantie des calamités agricoles, doté d'une centaine de millions d'euros, afin de soutenir la trésorerie des exploitants.

Les exploitants craignent que la sécheresse, qui entraîne de faibles récoltes, ne contribue à maintenir des cours élevés sur les marchés céréaliers. Les éleveurs redoutent de leur côté un manque d'approvisionnement en paille pour les animaux.

Ils sont autorisés à utiliser exceptionnellement toutes les jachères depuis la mi-mai.

Le gouvernement a activé jeudi une cellule de veille sur l'approvisionnement en électricité du pays.

Des débits inférieurs à la normale dans de nombreux cours d'eau entraînent une diminution de la production hydroélectrique et affectent également les centrales nucléaires - 44 sur 58 - qui sont refroidies par ces cours d'eau.

Sophie Louet avec Guz Trompiz, édité par Yves Clarisse