L’éco-pastille

Eric Woerth rappelle que certains véhicules de grande capacité ne sont pas soumis à la taxe sur les émissions de gaz carbonique.

J-J B : La fameuse éco-pastille : les familles nombreuses par exemple, se plaignent en disant qu’il faut des dérogations parce qu’elles sont obligées d’acheter de gros véhicules qui, parfois, polluent. Il y aura dérogation ?
E W : L’éco-pastille, c’est des bonus et des malus en fonction du rejet en gaz carbonique dans l’atmosphère des véhicules. L’Assemblée a beaucoup posé cette question de la famille ou des handicapés. Plus le véhicule est important et grand et plus souvent il rejette du CO². On va en tenir compte au Sénat, on a une quinzaine de jours pour éventuellement bouger le texte, il y a plusieurs solutions possibles. Je voudrais dire aussi qu’on peut quand même être en famille et prendre un véhicule qui ne pollue pas. J’ai donné hier à l’Assemblée Nationale toute une liste de véhicules de plus de cinq places, sept places même, qui sont en dessous (entre 130 et 160g de CO2) de la norme du malus. Ils ne sont pas dans le bonus, c'est-à-dire qu’on ne va pas donner de l’argent pour inciter à les acheter mais il n’y a pas non plus de malus.

J-J B : Pourquoi n’autorise-t-on pas l’utilisation d’huiles végétales en France alors que c’est utilisé en Allemagne par exemple ?
E W : D’abord parce que de l’huile végétale pure est très peu utilisée. Parce qu’il y a des tests qui ne sont pas totalement positifs sur le sujet.

J-J B : Ça c’est faux, tous les utilisateurs disent que c’est faux.
E W : Oui mais il y en a très peu qui sont utilisateurs et puis on pousse beaucoup les bio carburants.

J-J B : Donc on oublie l’huile végétale pure…

E W : Je pense que c’est un carburant qui n’est pas particulièrement incité ; il faut faire des tests encore là-dessus parce qu’il y a des problèmes de sécurité.

La rédaction-Bourdin & Co