Inondations: fin d'alerte dans le Var, place au bilan dans l'Hérault

La vigilance orange "pluie et inondation", déclenchée mardi pour le Var, a été levée dans la nuit, ce mercredi. Dans l'Hérault, lourdement touché par les eaux, on fait le bilan des dégâts en attendant les experts.

L'alerte orange pour "pluie et inondation" qui avait été déclenchée mardi, dans le département du Var, a été levée dans la nuit ce mercredi, a annoncé Météo France. "L'épisode pluvio-orageux intense nécessitant un suivi particulier du fait de son intensité est terminé dans le Var", indique Météo France dans son bulletin de 4h30.

"On a relevé au cours des dernières heures : 53 mm sur la presqu'île de Saint-Mandrier, à Toulon et à Hyères. 72 mm à Cuers et 60 mm à Bormes", ajoute Météo France. "Il peut encore y avoir par intermittence des pluies ou averses sur le département, probablement jusqu'en milieu de journée, mais les conditions actuelles ne nécessitent plus ce niveau de vigilance", selon les prévisionnistes.

Mardi soir, la préfecture du Var avait prévu un "épisode pluvio-orageux" tandis que Météo-France avait placé le département en vigilance orange.

Un record dans l'Hérault

Dans l'Hérault, qui avait été placé lundi en alerte rouge, des précipitations très importantes sont tombées, notamment à Montpellier, où un record a été établi, et des milliers de personnes ont été contraintes de passer la nuit de lundi à mardi loin de chez elles, dans des gares, des centres d'accueil improvisés ou même des établissements scolaires.

Et maintenant?

Mardi, pompiers, habitants et bénévoles ont travaillé d'arrache-pied pour réparer les dommages causés par de fortes inondations dues à ces pluies record. Pour les professionnels, il s'agissait aussi sauver ce qui pouvait l'être et de constater, bien impuissant, l'ampleur des dégâts. Tous attendant, désormais, le passage des experts.

Exemple avec ces trois PME, rencontrées par Sandra boulanger et Fiona Urbain pour BFMTV.

Les maraîchers en difficulté

Autres victimes des intempéries, les maraîchers. Les exploitations inondées risquent de pourrir, et beaucoup de légumes déjà récoltés sont désormais impropres à la commercialisation. Un manque à gagner évaluer à plusieurs centaines de milliers d'euros, comme l'explique cet exploitant. Un reportage signé David Couloume, Aymeric Barrault et Frédéric de Lanouvelle pour BFMTV.

Jé. M., avec AFP