INFOGRAPHIE – Au fait, comment se forme un grêlon?
Les Parisiens ont été surpris ce mardi soir par des trombes de grêle. Ces chutes de glace alors que les températures dépassent les 20 degrés ont de quoi surprendre. Leur formation est très différente de celle de la neige. Explication en infographie.
Les orages violents génèrent les plus gros grêlons
Les grêlons ne se forment qu’à l’intérieur des cumulonimbus. Ces nuages orageux sont parcourus de forts courants ascendants, qui vont transporter la vapeur d’eau de la base du nuage, chaude et humide, au sommet, où les températures avoisinent les -40°C. Une fois solidifiée par les températures négatives, les gouttelettes de vapeur deviennent des noyaux glaçogènes, sur lesquels plusieurs couches de glace vont venir se superposer.
Les courants ascendants des cumulonimbus transportent également de l’eau "surfondue", qui reste dans un état liquide malgré les températures négatives. En retombant, les noyaux glaçogènes gèlent instantanément ces gouttes à leur contact et accumulent ainsi les couches de glace. Plus les courants ascendants sont forts, plus ils vont pouvoir maintenir longtemps les particules de glace en suspension dans le nuage. C’est pourquoi les orages violents génèrent les plus gros grêlons.
Cliquez ici pour voir l'infographie en grand.
Un grêlon mesure généralement entre 5mm à 7cm de diamètre, soit la taille d’une boule de pétanque. Selon sa masse, il peut tomber de 35km/h à 131Km/h et entraîner de lourds dégâts. Hier soir, à Paris, plusieurs stations de métro ont fermé à cause des inondations. Météo France prévoit encore de violents orages en début de soirée ce mercredi. Si le ciel vous tombe sur la tête, vous saurez maintenant pourquoi.