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Etude : la crise de la quarantaine, ça concerne aussi les singes

Chimpanzé d'Afrique du Sud

Chimpanzé d'Afrique du Sud - -

Selon une étude irlandaise, les primates aussi connaissent une crise existentielle en milieu de vie. Des conclusions qui relancent l'hypothèse d'une origine biologique de la crise de la quarantaine.

Les singes aussi connaîssent une crise existentielle en milieu de vie : c'est la conclusion d'une étude menée par une équipe de l'Université d'Edimbourg. A l'âge de 28 ans en moyenne, les primates n'ont plus la banane, nous apprend le Journal international de médecine. Soit l'équivalent de notre crise de la quarantaine.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont scruté le comportement de 508 grands singes maintenus en captivité et répartis en trois zones géographiques. Pour chaque groupe, les soigneurs étaient chargés de relever l'humeur des animaux, leur plaisir à vivre en communauté et les efforts déployés pour réaliser différents objectifs.

Résultat : la même courbe en U constatée chez l'homme se retrouve chez les trois groupes de primates. Satisfaction en début de vie, dépression dans la force de l'âge et remontée du moral une fois la crise passée.

Percer les origines de la crise de la quarantaine

Etude farfelue ? Pas tout à fait. En se penchant sur les états d'âmes de nos cousins à longs poils, l'équipe du professeur Alexander Weiss cherchait à percer les origines de cette crise qui affecte particulièrement les hommes - mais aussi les femmes - entre 35 et 50 ans.

Or, le fait que les grands singes connaissent aussi cette baisse caracéristique de moral renforce l'hypothèse selon laquelle la crise de la quarantaine pourrait avoir une origine biologique.