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Des éléments en faveur de la présence d'eau sur la Lune et Mars

Vue d'artiste montrant la présence d'eau sur Mars. Des dépôts de glace d'au moins deux mètres d'épaisseur tapissent le fond de certains petits cratères de la Lune, ont rapporté lundi des scientifiques dans l'une des deux études qui viennent apporter de no

Vue d'artiste montrant la présence d'eau sur Mars. Des dépôts de glace d'au moins deux mètres d'épaisseur tapissent le fond de certains petits cratères de la Lune, ont rapporté lundi des scientifiques dans l'une des deux études qui viennent apporter de no - -

WASHINGTON - Des dépôts de glace d'au moins deux mètres d'épaisseur tapissent le fond de certains petits cratères de la Lune, ont rapporté lundi...

WASHINGTON (Reuters) - Des dépôts de glace d'au moins deux mètres d'épaisseur tapissent le fond de certains petits cratères de la Lune, ont rapporté lundi des scientifiques dans l'une des deux études qui viennent apporter de nouveaux éléments attestant de la présence d'eau sur la Lune mais aussi sur Mars.

La seconde étude laisse penser que de la glace a fondu récemment puis regelé sur Mars, ce qui explique les sortes de rigoles caractéristiques observées à sa surface.

Ces deux études viennent nourrir le débat sur les moyens d'explorer le système solaire, que ce soit par des missions habitées ou par des sondes, ou encore par l'observation à distance.

L'administration Obama a fait savoir en mars qu'elle renonçait au programme Constellation, qui prévoyait le retour d'astronautes sur la Lune à l'horizon 2020, car une étude avait établi que ce programme n'était pas suffisamment financé et ne parvenait déjà pas à atteindre la majeure partie de ses objectifs.

Dans l'une des deux études rendues publiques lundi, Paul Spudis, de l'Institut lunaire et planétaire de Houston, et ses collègues ont analysé les données transmises par la sonde lunaire indienne Chandrayaan. Ils en ont déduit la présence de couches de glace épaisses de deux à trois mètres dans certains cratères lunaires plongés en permanence dans l'ombre, comme c'est le cas aux pôles.

"Comme la Lune a été bombardée d'objets contenant de l'eau, comme les comètes et les météorites(...), certains de ces matériaux ont dû aboutir dans ces régions froides et sombres", écrivent les scientifiques dans la revue Geophysical Research Letters.

La seconde étude montre qu'une rigole de deux mètres de large observée sur Mars s'était allongée de près de 120 mètres en deux ans. La meilleure explication à cela, selon Dennis Reiss de l'Institut de planétologie de la Wilhelms-Universität de Münster, en Allemagne, est la fonte de petites quantités de glace d'eau.

Des photos montrent des tâches sombres dans la rigole, ainsi que des chenaux plus petits, apparus depuis peu, écrivent Reiss et ses collègues dans la même revue. Il pourrait faire suffisamment chaud à la surface de Mars pour que de l'eau fond, avancent-ils.

En septembre, plusieurs équipes de scientifiques avaient dit avoir la preuve de la présence d'eau, vraisemblablement gelée, à la surface de certains secteurs de la Lune et de Mars, et des chercheurs avaient également parlé de chutes de neige sur Mars.

Maggie Fox; Eric Faye pour le service français