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De l'urine pour faire avancer les chars du carnaval de Rio

Les étudiants de l'école de samba Grande Rio sur le Sambodrome.

Les étudiants de l'école de samba Grande Rio sur le Sambodrome. - -

SUR LES INTERNETS - Une initiative pousse les carnavaliers à uriner dans les toilettes publiques plutôt que dans la rue tout en produisant une énergie propre.

Vaste problème que la gestion des litres d'urine pendant le carnaval de Rio. Car si Rio est le festival des lumières, de l'or et des paillettes, les millions de participants produisent aussi une masse énorme de matières dont il faut bien disposer. Or pour le moment, les festivaliers ont tendance à régler la question à la va-comme-je-te-pousse.

La projet "Pipi électrique", révélé par 20minutes.fr, a l'ambition de pousser les fêtards à uriner aux endroits adéquats tout en développant une politique d'énergies renouvelables. Comment ? En transformant l'urine en électricité, tout simplement. Une énergie destinée à n'importe quelle fin.

Dynamo à urine

Un poste a été installé sur la célèbre plage d'Ipanema. Comment marche la centrale à urine ? Le système emprunte aux centrales hydro-électriques et aux bicyclettes un vieux principe éprouvé : la dynamo.

Le flux d'urines généré par les millions de carnavaliers fera tourner cette petite centrale qui alimentera une batterie. Cette batterie sera la source d'alimentation d'un char afro-reggae.

L'initiative est en complet accord avec la politique de la ville de Rio qui peine à lutter contre les carnavaliers urinant dans des endroits illicites... soit hors des toilettes publiques.

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Olivier Laffargue