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Chantal Jouanno fustige l'écoloscepticisme et repart au combat

Correction du titre de la photo. Chantal Jouanno reste déterminée à sauver la taxe carbone. "Je ne céderai pas à la petite musique qui vient dire que l'écologie, 'ça commence à bien faire'", a déclaré la secrétaire d'Etat à l'Ecologie. /Photo prise le 10

Correction du titre de la photo. Chantal Jouanno reste déterminée à sauver la taxe carbone. "Je ne céderai pas à la petite musique qui vient dire que l'écologie, 'ça commence à bien faire'", a déclaré la secrétaire d'Etat à l'Ecologie. /Photo prise le 10 - -

TOULOUSE - "Je ne céderai pas à la petite musique qui vient dire que l'écologie, 'ça commence à bien faire'", a déclaré Chantal Jouanno qui...

TOULOUSE (Reuters) - "Je ne céderai pas à la petite musique qui vient dire que l'écologie, 'ça commence à bien faire'", a déclaré Chantal Jouanno qui reste déterminée à sauver la taxe carbone.

La secrétaire d'Etat à l'Ecologie, venue à Toulouse inaugurer le 34e congrès de l'association France Nature Environnement (FNE), faisait clairement allusion aux propos tenus par Nicolas Sarkozy le 6 mars au Salon de l'Agriculture.

Soucieux de calmer la colère du monde rural, qui aurait été l'un des premiers pénalisés par la taxe carbone, le chef de l'Etat avait alors déclaré: "Ces questions d'environnement (...), ça commence à bien faire."

Les écologistes avaient alors dénoncé une trahison des engagements du Grenelle de l'environnement.

Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi qu'il subordonnait désormais la mise en application d'une taxe carbone en France à un dispositif similaire - mais fort hypothétique - aux frontières de l'Europe.

"Non, je ne laisserai pas faire taire l'écologie. Non, je ne reculerai pas. Non, je ne céderai pas à la petite musique qui vient dire que l'écologie, 'ça commence à bien faire'", a lancé jeudi Chantal Jouanno.

"C'est vrai que les contextes électoraux ne sont pas favorables aux débats sereins. Mais maintenant que les élections (régionales) sont terminées, il faut retourner sur le terrain pour faire comprendre cette taxe carbone. Nous n'avons pas été bons. Mea culpa", a-t-elle poursuivi.

"Il faut repartir au combat", a souligné la secrétaire d'Etat à l'Ecologie. Pour Chantal Jouanno, "Il faut donner un second souffle au Grenelle de l'environnement".

"L'écoloscepticisme est dans l'air du temps, c'est évident. Mais il fallait s'attendre à ce moment de reflux. Vous êtes une digue, je suis une digue, contre cette tempête que nous venons d'affronter de face. Il faut que nos digues tiennent", a-t-elle affirmé. "Notre digue tiendra, j'en suis sûre".

Nicolas Fichot, édité par Sophie Louet