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Baumgartner: "Si je vis en Suisse c'est pour la nature, les impôts aussi"

Felix Baumgartner sur le plateau de BFM Story le 27 février 2013.

Felix Baumgartner sur le plateau de BFM Story le 27 février 2013. - -

Felix Baumgartner, le sauteur de l’extrême qui a franchi le mur du son et fait exploser au même moment sa notoriété, revient mercredi soir sur BFMTV sur "les cent jours" après son exploit.

En tombant de haut, il est devenu l’un des hommes les plus connus de la planète. Felix Baumgartner était l'invité, mercredi soir de BFMTV. L’Autrichien a été le premier à franchir le mur du son en octobre dernier. Il a effectué un saut depuis l’espace à 39 kilomètres au-dessus de la terre retransmis en direct sur de nombreuses télévisions.

> Un souvenir précis

L’Autrichien a effectué son saut hors-norme il y a plus de cent jours donc, mais il se souvient "de tous les détails". Ces détails, dit-il, "sont restés fixés dans mon esprit. Je me suis préparé pendant des années. A de nombreuses reprises nous avons pensé jeter l’éponge. Nous avons persévéré et ça a marché".

> L'homme qui ne connaît pas la peur

Pour arriver à ses fins, Felix Baumgartner s’est formé pendant des années. "J’ai fait beaucoup de tests. J’ai passé pas mal de temps dans les appareils qui avait été prévus pour s’entraîner. Je me suis exercé au sol", précise-t-il.

Et au moment du saut, il était prêt. "Tout était relativement familier. Lorsque je me suis retrouvé au-dessus du vide, c’était exactement ce que j’avais fait pendant les tests. C’était une autre altitude, un autre lieu mais au fond à la base c’était la même chose. Je n’ai jamais eu peur de mourir. La sécurité était la priorité", rassure-t-il.

> 2,3 milliards de personnes

Sur sa nouvelle notoriété, Felix Baumgartner explique comment les choses ont changé depuis son saut vertigineux: "Oui, peut-être suis-je devenu l’un des hommes les plus célèbre au monde. Je crois qu’il y a 2,3 milliards de personnes qui ont vu mon saut. Je sais que beaucoup de personnes ont été émues. Un grand nombre d’enfants ont regardé l’événement. Je crois que c’est un souvenir qui va rester."

Depuis son atterrissage les choses ne sont plus vraiment comme avant. "Parfois c’est assez drôle, des personnes me reconnaissent dans la rue. Tout cela est aussi beaucoup de travail, les gens vous demandent des autographes et ou d’être pris en photo. Je suis très content de le faire mais parfois j’aurais besoin d’être un peu seul", avoue-t-il tout de même.

> Etre serein est primordial

Felix Baumgartner est un homme qui ne connaît pas la peur. La complexité du saut qu’il a effectué ne laisse pas de place à l’à peu près. "Vous ne pouvez pas avoir peur parce que c’est quelque chose de si dangereux et sérieux qu’il faut veiller au moindre détail. Ce qu’il se passe à 39.000 mètres va dépendre de la technique, de vos compétences et de votre équipe. S’il y a quelque chose qui se déséquilibre vous n’avez que quelques secondes pour réagir donc il faut rester calme", explique-t-il.

> Son nouveau rêve: aider les autres

L’ancien militaire autrichien a désormais les pieds sur terre mais toujours avec l’envie de prendre les airs: "Je ne pense pas que je pourrais faire quelque chose de mieux. Je vais simplement essayer d’entretenir mes capacités et mes compétences. Je voulais faire du saut extrême, faire du parachutisme c’était mon rêve d’enfant. J’ai réussi, maintenant j’ai passé ma licence de pilote d’hélicoptère et j’aimerais maintenant me consacrer à des missions de sauvetage en hélicoptère. Je veux mettre mes compétences au service du public." Bref, Felix Baumgartner n’a pas fini de faire rêver.

> La nature et les impôts magnifiques en Suisse

Interrogé sur ses revenus, il reconnaît avoir gagné beaucoup d’argent depuis qu’il a commencé son activité en 1997. "Mais l’argent n’a jamais été mon objectif principal", précise-t-il. Mais, "si je vis en Suisse c’est parce que la nature est magnifique, les montagnes sont superbes et les impôts aussi", admet-il aussi.

E. M. propos recueillis par Olivier Truchot