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Après Xynthia, des zones noires délimitées

La liste complète des zones noires, non reconstructibles, devrait être dévoilée la semaine prochaine

La liste complète des zones noires, non reconstructibles, devrait être dévoilée la semaine prochaine - -

Un mois après le passage de la tempête Xynthia en Vendée, les habitants attendent dans l’angoisse la délimitation des fameuses "zones noires", non reconstructibles. Des détails avec le secrétaire d'État au Logement, Benoist Apparu.

Il y a un mois, la tempête Xynthia faisait 35 victimes en Vendée (53 dans toute la France). Aujourd’hui, des coefficients de marée très élevés sont prévus sur la Vendée et en Charente-Maritime, d’importantes vagues et des vents forts sur les côtes atlantiques.
Dans ce contexte, les sinistrés attendent, souvent dans l’angoisse, de savoir s’ils devront quitter leur habitation.

Ecoutez le témoignage d'une habitante de la Faute-sur-Mer :

Ce mardi, une réunion interministérielle doit délimiter les "zones noires", non reconstructibles. Réunion à laquelle participe Benoist Apparu, secrétaire d'Etat chargé du logement et de l'urbanisme. En direct sur RMC ce matin, il se veut rassurant : « bien évidemment, on indemnisera les propriétaires, à hauteur de la valeur de leur bien. J’espère qu’on pourra, dès cette semaine, ou au plus tard en début de semaine prochaine, commencer à discuter de ces zones, avec les collectivités locales, pour pouvoir le plus rapidement possible, informer les gens. »

« Là où la tempête est passée… »

Revenant plus précisément sur le « zonage » de ces zones dangereuses, Benoist Apparu précise : « Les communes de la Faute-sur-Mer et de l’Aiguillon-sur-Mer sont bien évidemment concernées, notamment ce qu’on appelle la Pointe de l’Aiguillon et la cuvette de la Faute. D’autres communes sont concernées : une partie de la commune de Charron en Charente-Maritime.
On a fait un zonage, et grosso modo on a dit : là où la tempête est passée, où on a eu plus d’un mètre d’eau dans les maisons, avec une montée des eaux très rapide et puissante, dans ces zones-là on sait qu’il y a un vrai risque pour la vie humaine, et donc on en tire toutes les conséquences. »

« Un travail fait au local, au plus près du terrain, ajoute Franck Chaulet, sous-préfet de la Vendée. A partir de photos aériennes, de relevés topographiques sur le terrain, à partir des quantités d’eau observées, des hauteurs d’eau enregistrées dans les maisons… »

La Rédaction, avec Thomas Chupin