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Viande de cheval : des supermarchés soumis à des contrôles

Des agents de la DGCCRF en train de vérifier la présence de viande de chebval dans les plats cuisinés, à Bordeaux le 21 février 2013

Des agents de la DGCCRF en train de vérifier la présence de viande de chebval dans les plats cuisinés, à Bordeaux le 21 février 2013 - -

Dans le cadre du scandale de la viande de cheval, des opérations sont menées pour rassurer les consommateurs. Reportage à la Direction départementale de protection de la population de Gironde.

Le gouvernement et les professionnels de l'agroalimentaire ont tenté, via notamment une charte anti-fraude, d'apporter des premières réponses après le scandale du cheval. BFMTV a suivi une équipe de la Direction départementale de protection de la population de Gironde (DDPP) qui procède à des contrôles pour vérifier que les lasagnes à la viande de cheval ne sont plus en vente.

Les plats à base de bœuf dans le viseur

Ces agents de la DDPP ont pour mission d'inspecter scrupuleusement chaque étiquetage. Dans leur collimateur : lasagnes, moussakas, hachis-parmentier. Bref, tous les plats préparés à base de bœuf.

Après le scandale de la viande de cheval, ils veulent en effet s’assurer qu’aucun produit incriminé n’atterrisse dans les rayons.

"Ces produits coûtent chers quand même, donc il faudrait voir, si certaines personnes ne voudraient pas se faire un peu d’argent" déclare Yves Charles, de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).

À l’issue des contrôles aucun problème à signaler dans cet hypermarché de Bordeaux. La grande surface avait pris ses précautions.

"Avant je faisais confiance"

Bertrand Houseaux, directeur du supermarché Auchan Lac, le confirme. "La politique est très claire, c’est zéro risque", assure-t-il, "Dès qu’on a eu l’information, on a retiré les produits et on les a détruits".

Et ces contrôles sont très appréciés des consommateurs, car le scandale a laissé des traces, comme en témoigne cette cliente. "Oui, je me méfie davantage, avant je faisais confiance", admet-elle.

Depuis le début de la semaine, 130 établissements ont été ainsi inspectés rien qu’en Gironde. Pour l’heure, aucun lot incriminé n’a été repéré dans la région.

Thomas de Rochechouart et Baptiste Gapenne